samedi 27 décembre 2014

Pour une société de justice et de paix dès 2015


Nous savons tous dans quel état de déshérence se trouve notre pays, de plus en plus mal gouverné depuis 1967 par la même famille. Nous savons les injustices et la violence avec lesquelles il est géré.
Après avoir parcouru l'ensemble du pays ainsi que la plupart des villages depuis 2008, j'ai noté avec un certain désarroi la défiance du peuple togolais autant envers le pouvoir qu'envers le cartel des oppositions traditionnelles.
Je fais l'accablant constat que ce n'est pas de déficit de confiance qu'il faut parler mais de manque total de confiance et même de défiance, parce que les Togolais souffrent d'abord de l'incompétence du pouvoir mais aussi de l'incapacité de l'opposition à construire une stratégie dans l'unité pour leur montrer le chemin du changement !
On a rarement vu une telle situation : le peuple ne mérite pas d'être gouverné par ce pouvoir et en même temps, l'opposition classique ne mérite pas ce peuple...
Que de déceptions, de frustrations, d'espoirs trahis, de désillusions...
C'est la raison pour laquelle tous les Togolais ont un devoir sacré envers ce peuple : dénoncer ce pouvoir sans foi ni loi et participer à l'émergence d'une stratégie pour y mettre fin.
Pour ce qui me concerne, j'ai déjà démontré que je suis parfaitement inscrit dans cette logique et c'est ce qui m'a conduit à choisir de battre campagne pour le candidat de l'UFC , Jean-Pierre Fabre, en 2010, alors que j'étais sollicité de toutes parts ! Allons-nous recommencer la même expérience pour aboutir au même résultat ?
La réponse est évidente, c'est NON ! Le changement est aussi impérieux au niveau de l'État qu'au niveau de l'opposition ! Je suis le candidat de ce double changement, le candidat qui dérange : ce qui peut expliquer les dures épreuves que je subis en ce moment dans mon pays d'adoption.
Pendant mes 30 ans de carrière politique, pendant y compris les périodes les plus troublées par « les affaires », jamais ni ma probité, ni mon honnêteté, ni mon honneur n'ont été mis en cause, ni par mes administrés, ni par mes amis, ni par mes adversaires politiques.
Comment ne pas m'étonner de la concomitance de ma candidature à l'élection présidentielle au Togo en mars 2015 et l'intrusion d'une affaire aussi rocambolesque, juste 5 mois avant ?
Comment ne pas penser à « un coup monté », à « un piège tendu » pour atteindre mon honneur et tenter ainsi de me discréditer aux yeux des très nombreux Togolais qui m'ont déjà rejoint et de ceux qui se préparent à le faire ?
Faut-il réellement croire que je dérange tant, que je fais si peur qu'il faut m'abattre pour laisser place nette à ceux, hommes politiques et hommes d'affaires véreux, qui ont l'habitude de tricher, de voler, de frauder, de détourner, de corrompre...pour piller impunément l'Afrique ?
Oui dans ma carrière politique, j'ai aidé des milliers de mes concitoyens et d'étrangers(Africains, Américains, Asiatiques...) en difficulté : visas, sans-papiers, adoptions, travail, logement, asile politique, sans-droits, sans-voix, ...etc. Mais jamais au grand jamais je n'ai demandé aucune contre-partie d'aucune nature à qui que ce soit ! Jamais au grand jamais je n'ai demandé à aucune administration de poser un acte illégal ! Décidément, comme disait l'autre : « on voit davantage la paille dans l'oeil de son ennemi que la poutre dans son propre oeil ».
J'ai déjà eu l'occasion de dire, c'était sur la radio RFI, que le RPT est passé maître dans l'utilisation des leurres et autres fumigènes semés sur sa route dans le seul but d'égarer l'opposition, le peuple togolais et la communauté internationale et les conduire sur des voies sans issue !
En effet les questions essentielles sur lesquelles tous les Togolais attendent des réponses claires depuis des années, ont été ensevelies par le pouvoir et donc réputées oubliées par l'opposition.
1- la question de la sécurité des citoyens : pourquoi les marchés de Kara et Lomé ont-ils été incendiés ?
2- la question de la violence politique, de l'arbitraire et de l'impunité : pour quelle cause 2 jeunes lycéens sont-ils morts récemment à Dapaong ?
3- la question du rôle de l'armée : le pouvoir politique au Togo est-il militaire ou civil ?
4- la question de la démocratie (libertés collectives et individuelles ; création de collectivités élues au suffrage universel ; reconnaissance de la citoyenneté à la diaspora, première Région du Togo ; justice républicaine...)
5- la question de la gestion économique du pays et de la juste redistribution des produits ressources nationales
6- la question du développement (école, santé, sécurité sociale, infrastructures, agriculture, pêche...)
...comme vous voyez, tout cela est "passé à l'as" sans que plus personne ne soit choqué, ni les institutions religieuses, ni la Communauté internationale, ni surtout l'opposition togolaise... Comment expliquer qu'un parlement « fonctionne » depuis juillet 2013 et que c'est seulement maintenant, à la veille de l'échéance présidentielle, que l'opposition poursuit le dernier hochet brandi à son intention par le pouvoir pour tenter de faire « oublier » le vrai combat ? Même si je pense que M. Gogué a eu le mérite de prendre l'initiative de cette proposition de loi qui aurait pu avoir vu le jour depuis plus d'un an, je ne m'explique pas un tel « retard à l'allumage ».
Pour construire une société de justice et de paix dès 2015 en lieu et place de cette société de peur et de violence, le peuple togolais peut compter sur SURSAUT et ses valeurs.



vendredi 26 décembre 2014

LA PARESSE DES INTELLECTUELS AFRICAINS...

Dans mon dernier ouvrage: "Afrique introuvable démocratie"(Éditions Dialogues), je me suis plains de ces "intellectuels" africains, incapables, de nous montrer le chemin vers une démocratie africaine authentique, conforme à nos civilisations et à nos cultures, susceptible d'apporter une contribution africaine au projet du "vivre-ensemble-demain" entre les hommes.
Par paresse, ils ne proposent rien! Par jalousie, ils critiquent tout Africain qui, par son mérite, tente de tirer par le haut tous ses frères et soeurs d'Afrique et d'ailleurs. Par manque d'authenticité et par mimétisme, ils nous livrent des "thèses" sur Kant ou sur Appolinaire!
Je livre à votre jugement cette tribune parue dans Mediapart

Tribune: Alain Mabanckou écrit-il pour les blancs?
L’auteur de cette tribune, Raoul Nkuitchou Nkouatchet, «se dit déçu par la dernière publication de l’écrivain congolais. Il dénonce une œuvre de complaisance qui, selon lui, fleure bon le déni d'identité», et d'ajouter:
«...dès qu’un Franco-Africain écrit dans le style «je suis intéressé personnellement au destin français», il est sûr de faire un tabac dans l’Hexagone. Mais ce succès est très précaire. Il suffit d’aller le demander à Kofi Yamgnane, ou même déjà à Rama Yade! Pourtant que ne sont-ils prêts à fournir comme effort pour se faire accepter! Alain Mabanckou dit comment sa «conception de l’identité dépasse de très loin les notions de territoire et de sang.»
Que l'auteur juge l'oeuvre de Mabanckou avec ses yeux de «critique philosophico-littéraire», c'est son droit le plus strict, même si je pense qu'il manque d'un peu de recul, mais de là à aller faire des amalgames foireux avec Rama Yade et Kofi Yamgnane, voilà qui frise la malhonnêteté intellectuelle, puisque de surcroît il se prend pour un intellectuel...
Je m'élève contre tous ces Africains, faux intellectuels mais vrais jaloux, qui passent leur temps à tenter de dénigrer continuellement ceux parmi nous, qui réussissent, peu ou prou, à s'engager pour contribuer à un peu de respect pour les Africains.
Monsieur, Raoul Nkuitchou Nkouatchet, je vous dénie le droit de vous croire plus authentique Africain que Rama Yade ou Kofi Yamgnane qui, eux, contrairement à vous, portent fièrement des prénoms authentiquement africains!

Oui, marre des faux intellectuels africains!

lundi 1 décembre 2014

CONJUGUER LE TEMPS…

Hier, c'est l'Histoire
Demain, c'est le Mystère
Aujourd'hui est un Don…ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle  PRÉSENT.