mardi 31 octobre 2017

RÉFÉRENDUM-BIDON POUR UN PROJET-BIDON DE RÉFORMES: UN NON-ÉVÉNEMENT...



L'idée même de révision constitutionnelle, soit par un vote à l'Assemblée nationale, soit par un référendum, est une non-idée. Les gesticulations de Faure ne sont que des gesticulations destinées à justifier sa sempiternelle fuite en avant. Faure a une conviction chevillée au corps et rien ni personne ne pourra l'en dissuader : « ...je suis Président et je le resterai le temps que je voudrai... L'opposition peut hurler autant qu'elle veut et même le peuple togolais peut manifester, marcher, pleurer...je n'en ai rien à faire et si besoin, je ferai donner la troupe. Ne suis-je pas le plus Faure ?»
Voilà la philosophie qui guide le prince.
Si les réformes, déjà inscrites dans l'APG depuis 2006, avaient dû être faites, elles auraient déjà été faites. Ce n'est donc pas la peine de se fatiguer davantage à disserter là-dessus.
Ensuite, quel besoin de quel référendum ? Le peuple togolais sorti en masse sur l'ensemble du territoire ne vaut-il pas référendum ? Que faut-il de plus ?
Faure confond agitation et action. Le peule ne veut plus de lui : il doit quitter le pouvoir ! La seule marge de manœuvre qui lui reste est de discuter de son sort avec l'opposition...
Tout le reste n'est que bavardage et manœuvre.



FAURE, DÉMISSION IMMÉDDIATE !

SILENCE, LES CALOMNIATEURS !



Je lis ici et là sur certains réseaux sociaux : « ...les populations de Bassar et Dankpen attendent le mot d'ordre de Kofi Yamgnane pour les appeler à sortir massivement manifester pour exiger le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle. Mais Kofi Yamgnane garde un silence incompréhensible et inquiétant... »
Je veux dissiper tout malentendu et tordre le cou à des accusations fausses et mensongères et ne reposant sur aune réalité.
Les réformes conduisant au retour à la Constitution de 1992 sont inscrites depuis 2006 dans l'APG obtenu à Ouagadougou lors de négociations auxquelles j'ai pris une part active à la demande de SEM Blaise Compaoré, alors Président du Faso. Faure Gnassingbé et sa horde de prédateurs ont décidé de s'asseoir sur cet accord qu'ils ont pourtant signé, pour continuer à saigner à blanc le Togo, à affamer les Togolais et à massacrer le peuple.
Qui peut sérieusement croire que si ce pouvoir avait voulu procéder aux réformes nécessaires et honorer ainsi sa parole, il y au moins 11 ans qu'il l'aurait fait?
En réalité, FAURE NE VEUT RIEN RÉFORMER parce qu'il veut rester au pouvoir quoi qu'il arrive, car il estime ne s'être pas encore suffisamment engraissé sur le dos du peuple togolais.
Ce n'est donc pas la peine de continuer à braver la soldatesque kabyè et prendre le risque de faire tuer la jeunesse togolaise pour une revendication dépassée.
C'est pourquoi j'ai appelé et appelle tous les fils et filles du Grand Bassar ainsi que tous les Togolais, depuis Attitogon jusqu'à Ponio, à occuper tout le Togo sur le seul mot d'ordre qui vaille la peine d'accepter de sacrifier une vie si l'armée togolaise n'a toujours pas compris que ce combat est aussi et d'abord le sien :

FAURE DÉMISSION IMMÉDIATE !


dimanche 1 octobre 2017

GÉNÉRAL-PRÉSIDENT EYADEMA, QUE SONT TES GROGNARDS DEVENUS?



Le 13 janvier 1963, l'adjudant-chef BODJOLLÉ exécute le premier coup d'État de l'Afrique fraîchement « indépendante » et commet le premier assassinat politique d'un dirigeant élu, le Président Sylvanus Olympio.
Un de ses complices, le sergent Étienne EYADEMA qui revendiquera par fanfaronnade le meurtre avant des tentatives ridicules de reculade, à force de manipulations, d'intrigues et avec l'aide de tous ces sous-officiers qui deviendront l'ossature de la future armée qu'il a imaginée et qu'il va construire de ses mains, va vite prendre les commandes de la petite troupe d'hommes armés du pays. Il veut le pouvoir...
Dans cet objectif, il sait qu'il lui faut éliminer tous ses anciens complices du 13 janvier. C'est ce qu'il entreprend très minutieusement et implacablement : les Bodjollé, Dadjo, Chango, Abalo, Kongo, Djaffalo...etc sont impitoyablement éliminés par ses inconditionnels hommes de main aux ordres.
La voie enfin libérée, il s'installera et gouvernera d'une main de fer jusqu'à sa mort le 5 février 2005. C'est le règne sans partage de KOYAGA...
Dans l'intervalle, ces sous-officiers sont promus officiers dans la nouvelle armée et installés dans tous les postes-clé du nouveau pouvoir : ce sont les grognards du Général-Président.
À sa mort, c'est encore eux qui, par fidélité à sa mémoire, sinon par une adoration inspirée par la peur, ont installé un de ses fils, Faure, pour lui succéder.
Mais la fortune tourne...vite. Pour asseoir son pouvoir, le fils ingrat décide de créer sa propre garde rapprochée puis d'éliminer les grognards du père : que sont devenus les puissants officiers Bonfoh, Gnofame, Mémène, Ayeva, Nandja, Titikpina... et tant d'autres ? Impitoyablement mis au rencart (à la retraite, paraît-il) et obligés de vivre désormais d'expédiants, qui dans les champs, qui dans le commerce, qui encore dans l'artisanat.
Oui qu'êtes-vous devenus, vieux grognards ? Réduits au silence et à l'inaction ! Livrés à vos regrets et amertume ! N'est-ce pas ainsi que va la vie pour tous les adorateurs sur-zélés lorsqu'ils croisent le chemin d'ingrats impénitents ?
Vieux grognards de Eyadema, PARLEZ !
SAUVEZ le peuple pour lequel vous avez déjà tant donné !
ENTREZ dans l'HISTOIRE !
Ayez ce SURSAUT
d'HONNEUR,
de FIERTÉ,
d'ORGUEIL !

...PARLEZ !