jeudi 26 avril 2012

En ces temps incertains pour tous les citoyens de France, j'invite tous les Républicains à dire... "J'aime" d'un seul click. Marine et Nicolas aimeront-ils eux aussi ? 

ART. 4. - Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français.


Constitution de la première République française, du 24 juin 1793

sursauttogo: LE RPT EST MORT: VIVE L'UniR!

sursauttogo: LE RPT EST MORT: VIVE L'UniR!: Créé à Kpalimé en 1969 par le Général Étienne Eyadema et ses zélés thuriféraires («...tous des flatteurs, des menteurs, des voleur...

LE RPT EST MORT: VIVE L'UniR!





Créé à Kpalimé en 1969 par le Général Étienne Eyadema et ses zélés thuriféraires («...tous des flatteurs, des menteurs, des voleurs...») comme il les décrivait lui-même, le RPT était Parti unique et Parti-État comme il l'est encore aujourd'hui.
Le RPT gouverne. Le RPT administre. Le RPT rend la justice. Le RPT est tout à la fois l'armée, la police et la gendarmerie. Le RPT tient le cordon de l'économie nationale et des finances nationales. Le RPT, c'est le Trésor Public: il prélève à la source les cotisations obligatoires pour tous les Togolais!
En ce mois d'avril 2012, tout ça, c'est fini! Le RPT est dissous, mort et enterré à Blitta. Il a rejoint dans l'au-delà son géniteur et quelques-uns de ses thuriféraires («...tous des flatteurs, des menteurs, des voleurs...»). L'Union pour la République (UniR) est née.
Il ne reste plus au peuple togolais qu'à espérer que ses deux fils préférés, Faure et UniR, lui rendent son honneur, sa dignité et sa liberté.
Laissons donc l'un et l'autre nous montrer ce dont ils sont capables, présomption de sincérité oblige! Nous serons vite fixés: pour illustrer son indépendance vis-à-vis du défunt RPT et pour affirmer son identité propre, l'UniR doit poser un acte fondateur, à savoir rétablir pour toutes les élections un scrutin à deux tours. Et puis l'ampleur des fraudes aux élections législatives prochaines nous permettra de juger sur pièces!
En attendant, travaillons à l'alternance!
Fait à Paris, le 20 avril 2012

samedi 21 avril 2012

Le deal entre la France de Sarkozy et le MNLA


Un véritable complot est tramé entre la France et le MNLA contre le Gouvernement du Mali.
En effet, mécontente d’une part du soit disant laxisme d’ATT face aux enlèvements de ses ressortissants par l’Aqmi, et d’autre part voyant l’intention du gouvernement du Mali d'écarter les sociétés françaises dans l’attribution du marché d’exploitation de son futur pétrole au nord, la France a délibérément cherché à faire un deal avec la rébellion touareg en vue de déstabiliser le régime d’ATT et d’inciter les Targui à réclamer l’autonomie, voire l’indépendance de leur Région (Azawad). Le deal stipule que la France s’engage à soutenir financièrement, diplomatiquement et stratégiquement les séparatistes jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à l’atteinte de leur objectif final. En contrepartie, les séparatistes devront s’engager à confier aux sociétés françaises l’exploitation du pétrole du nord du Mali ainsi qu'à éradiquer l’Aqmi de la zone.
Le scénario monté est le suivant:
Les rebelles devront se soulever et attaquer les camps militaires du grand Nord (Aguelock et Kidal) en vue de libérer le septentrion malien. La France pourra alors les ravitailler en armements, carburants et autres via l’aéroport de Tessalit. Ils devront continuer la progression vers l’Est en annexant Gao et Tombouctou. Une fois Tombouctou tombée, l’objectif est en partie atteint. La France de son côté s'engage à garantir la légitimité et la protection des rebelles en empêchant la CEDEAO d’intervenir militairement. Pour ce faire elle devra anticiper en convoquant une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU (ce qui masquera son soutien aux séparatistes) pour demander un arrêt des hostilités aux belligérants et afin que soit privilégié le dialogue. Dans le plan, il est prévu que le MNLA proclame la fin des opérations militaires dans les heures qui suivront la déclaration de l’ONU. Alors, la CEDEAO qui ne peut agir sans l’aide et l’aval de l’ONU, sera contrainte de renoncer aux interventions militaires contre les rebelles. Aussi de par leur déclaration anticipée de cesser-le-feu, les rebelles parviendront à obtenir la confiance de la communauté internationale. Ainsi, ils réclameront leur autonomie territoriale afin de finaliser le deal conclu. Dans le deal, il a été recommandé au porte-parle de MNLA, M. Moussa Ag Attaher (logé, escorté et protégé par la France), de tout faire pour éviter tout soupçon sur la France en ne citant celle-ci qu’en dernier ressort dans son appel envers les communautés Internationales.
C’est pourquoi, chaque fois il citera dans l'ordre, les Nations Unies, les USA et ensuite la France. Voyez cette recette facile ! Qui aurait cru qu’une telle attitude, qu’un tel complot proviendrait de la France ? C’est regrettable, c’est pitoyable et c’est indigne de la part d’une soit disant Puissance ! Ces moyens ignobles et indécents déshonorent la France. C’est une violation grave du traité colonial qui lie le Mali à la France. Est-ce que les citoyens maliens ont obligation de payer les erreurs de laxisme de leur premier dirigeant ?
Dans tous les cas c’est un signal fort à l’endroit de tous les autres pays colonisés par la France, pour qu’ils sachent que la France n’a pas d’amis mais des intérêts et qu’elle est prête à vendre son honneur pour sauvegarder ses intérêts.
Nous pensions que la France pouvait avoir de moyens plus légaux pour contraindre un gouvernement laxiste que de déclencher une guerre de division territoriale et de conflit ethnique. Elle sera comptable de tout ce qui adviendra. Elle devra savoir qu’elle est passible de poursuite pénale, de crime de guerre en ayant provoqué l’invasion du territoire malien par les rebelles venant de Libye avec des armements lourds.
L’objectif de la présente pétition est de faire éclater au grand jour le complot tramé par la France et le MNLA contre le gouvernement du Mali.
Il est urgent que le Gouvernement du Mali saisisse la cour pénale internationale pour demander réparation à la France pour complot contre son intégrité territoriale et aussi à l’OTAN pour sa responsabilité dans la crise en aval de la guerre de Libye. Nous avons dénoncé le fait et il est désormais de la responsabilité des autorités institutionnelles de notre État à poursuivre le combat en saisissant qui de droit.
Maliens, Maliennes,
Demeurons unis. N’offensons pas les ressortissants français vivant chez nous car ils ne sont pas comptables des erreurs de leur pays. Mais haïssons la France et sabotons toutes ses coopérations. Haïssons Nicolas Sarkozy et son gouvernement fantoche. Levons-nous pour réclamer le droit de réparation. Demandons l’aide des USA, de la Chine et de la Russie. Tout sauf la France et tout contre la France et ses alliées.
Ce message est écrit ce jour, Mercredi 21 Mars 2012 par la Coalition Malienne pour l’Unité Territoriale (CMUT):
Suivez le déroulement des choses et vous donnerez raison à ceux qui l’ont écrit
D’autres révélations plus intrigantes sont en cours.
« L’union sacrée pour la libération du Nord est la thérapie qui, avec l’ensemble de toutes les forces vives, sans distinction d’âge, de race et d’appartenance politique, permettra de relever le défi qui se pose à toute la nation malienne».
Envoyez ce message à tous les Maliens et à tous les Africains pour qu’ils sachent les dessous et le non-dit de la guerre au Mali.
Un africain.

lundi 9 avril 2012

«Sacrée trouille»



Par VINCENT GIRET
Imaginons un seul instant que François Hollande ait été Président de la République au moment du double drame de Montauban et de Toulouse. Les ténors de la droite n’auraient pas raté pareille aubaine pour instruire le procès en laxisme de la gauche au pouvoir. On les entend déjà dresser la liste des «graves défaillances» : «Comment a-t-on pu laisser sans surveillance un islamiste français expulsé d’Afghanistan et fiché comme tel ?» «Pourquoi aucune enquête suivie n’a-t-elle été diligentée sur un homme jugé si dangereux par les Etats-Unis qu’il figurait dès 2010 sur la liste noire des personnes interdites de vol ?» «Comment un jeune homme de 23 ans a-t-il pu collectionner en France tant d'armes de guerre, apprendre à s’en servir et accumuler un si important butin d’argent frais sans être jamais repéré ?»…
Mais revenons au réel, c’est Nicolas Sarkozy qui préside la France et qui commande ses services de renseignements. Et le chef de l’Etat a dépêché en première ligne ses proches et les hauts cadres de la police pour construire à chaud le «vrai récit» de Toulouse. Il est d’ailleurs assez déconcertant de voir le zèle et la promptitude avec lesquels certains médias ont restitué la parole officielle, sans distance ou sens critique. Le réel, en matière de sécurité, ce n’est ni la fébrilité électorale, ni la pensée magique, mais la vérité du terrain, des faits, des situations. La gauche aurait beau jeu de rappeler qu’il y a belle lurette qu’elle a viré sa cuti sur ce sujet, que le Raid a été créé par le socialiste Pierre Joxe et que l’austère tandem Jospin-Chevènement n’a pas franchement laissé le souvenir de l’amateurisme ou de l’extrême tolérance dont l'accuse la droite. Nicolas Sarkozy use d’une vieille ficelle. En 1947, déjà, un conseiller à la Maison Blanche soufflait au président Truman, en pleine période électorale: «si vous voulez que le peuple vous suive, il faut lui foutre une sacrée trouille».


lundi 2 avril 2012

VOUS AVEZ DIT: DÉGÂTS COLLATÉRAUX?



Tout a commencé avec la guerre ouverte par la France contre le régime de Kadhafi. Tout le monde a été témoin de la rage de Sarkozy du début à la fin de cette guerre. Des avions de guerre et des armes lourdes ont quitté l’Occident pour s’abattre sur Kadhafi et ses hommes. La puissance militaire française se manifestait une fois de plus en Afrique, après le raid contre Laurent Gbagbo, cueilli dans son bunker, et remis à l'équipe de Alassane Ouattara.
Comprenez bien que ce qui se passe aujourd'hui au Mali n’est que la conséquence directe de la crise libyenne; un «dégât collatéral», comme disent les militaires. Les combattants qui s’agitent au Nord Mali sont ceux qui avaient la charge de défendre Kadhafi. Mais voilà! Le Président français, Nicolas Sarkozy, leur a-t-il donné un signal fort, comme ils le prétendent: «Au lieu de vous occuper de la Libye, vous avez un territoire, pourquoi n’allez-vous pas défendre l’Azawad, votre pays, votre patrie? Vous ne pouvez pas gagner contre la France. Kadhafi va mourir. Allez dire à tous vos camarades, vos frères, de venir s’approvisionner en armes en Libye, pour la libération de l’Azawad et l’extermination d’AQMI. Nous sommes prêts à vous aider, nous sommes conscients que le Mali ne fait rien pour combattre AQMI, malgré tout ce que nous lui apportons comme soutiens matériels, financiers, logistiques et dans la formation militaire». Ces mots ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Tout le monde a pu noter l'affluence des Touaregs en Libye, surtout vers la fin du conflit libyen. Ceux qui croyaient que c’était pour aider Kadhafi peuvent se détromper. L’objectif d'alors est bien clair aujourd’hui: avoir les armes nécessaires pour livrer bataille dans le Sahel et «libérer l’Azawad». Malheureusement pour Sarkozy, le MNLA, au lieu de combattre AQMI, agit en étroite collaboration avec cette bande de tueurs qui excellent dans la prise d’otages occidentaux. C’est pourquoi nous demandons à Sarkozy, tant qu'il est encore Chef d'État, Chef des Armées, d’intervenir pour le seul combat qui vaille: vaincre les bandits armés et les narcotrafiquants du MNLA et de l’AQMI.
En ce qui concerne ATT, il lui fallait donner la preuve qu’il a mis en place, dix ans durant, une armée capable d’assurer l’intégrité territoriale de notre pays. L’armée qu’il a formée avec les frères et fils de militaires, l’armée qu’il a équipée avec l’argent du contribuable malien, l’armée qui compte pléthore de généraux et colonels, doit faire preuve de reconnaissance envers ATT et le peule tout entier en nous démontrant que les choix n’étaient pas fortuits. Notre armée a porté secours à d’autres pays, pourquoi donc personne ne vient au secours du Mali? Veut-on que le Mali négocie la question de l’intégrité du territoire national notamment avec des bandits armés qui n’ont de place que devant le Tribunal Pénal International?
Après ça, quel est le militaire malien qui pourra regarder en face ses compatriotes? Ayez un peu d’humilité et faites votre travail, Messieurs ATT et Sarkozy! Etes-vous à défendre le Mali? Sarko veut-il installer sa base militaire à Tessalit avec l'aide des rebelles ? ATT se dit-il: «après moi le déluge»? Et Sarkozy, pense-t-il: «sans moi le déluge»?
En tout état de cause, le Mali restera Un et Indivisible. Et quoi qu’il arrive, les patriotes maliens répondront à l’appel de la patrie, en toute dignité et avec honneur, pour restaurer la sécurité, la quiétude, bref pour assurer le retour à la normale. Ce n’est pas une minorité d’égarés qui viendront à bout de notre vaillant peuple. Sarko a semé l’insécurité, ATT n’a jusque là rien pu contre cette insécurité, mais Dieu est avec le peuple malien, et l’armée est dans l’obligation de sauver son peuple.
Mamadou DABO, de Bamako

dimanche 1 avril 2012

SARKOZY, QU'AS-TU FAIT AU MALI???

Après moi le déluge, serait-on tenté de dire concernant Att. Sans moi le déluge, peut-on estimer à propos de Sarkozy. Car nul n’ignore que la situation d’insécurité qui prévaut au septentrion malien était prévisible et gérable par anticipation, surtout que le voisin nigérien avait usé de la recette idoine. Mais au Mali, on a fait comme si on ne savait rien, on admet tout, même l’envahissement de notre territoire par des bandits armés. Où étaient Att et Sarkozy quand le MNLA, les salafistes et AQMI s’organisaient pour attaquer le Mali ? Que font-ils pour libérer le Nord Mali de cette bande de tueurs et de narcotrafiquants?