jeudi 28 février 2013

FAURE: STOP! ÇA SUFFIT!





Depuis le 12 janvier, depuis que les marchés de Kara et de Lomé ont été sciemment et volontairement incendiés, le pouvoir RPT/UNIR/UFC est enragé!
Ainsi, dans sa volonté de décapiter toute opposition, il s'est lancé dans la traque et l'intimidation: plus de 23 responsables politiques ont été arrêtés et jetés en prison sans preuves, sans inculpation, sans jugement... et la fuite en avant d'un pouvoir au bout du rouleau se poursuit.
Ainsi, quelques-uns de mes amis qui n'ont strictement rien à se reprocher sont également inquiétés: ainsi M. NAPO Tchéin, Professeur D'Économie à l'Université de Kara, et dont l'engagement au sein de SURSAUT n'est un secret pour personne, a été jeté à la prison civile de Kara; ainsi NABOUDJA, militant connu et déclaré, ami personnel, a été jeté dans la même prison civile de Kara...et d'autres militants de SURSAUT sont intimidés, pourchassés, menacés au téléphone ou à leurs domiciles.
Ainsi, hier dimanche 24 février, deux véhicules immatriculés RTG (gouvernement) dans lesquels avaient pris place 10 «bérets rouges» (parachutistes), en provenance de Kara sont arrivés dans mon village natal, Bangéli, dans la préfecture de Bassar. Les véhicules se sont arrêtés devant ma concession familiale. À la stupeur générale et malgré la panique ainsi semée parmi mes parents présents, les «bérets rouges» en sont descendus et se sont mis à faire des photos des lieux. Dans quel but?
Il s'agit manifestement d'une provocation inadmissible et je demande solennellement à Faure de faire cesser immédiatement les intimidations menées par sa soldatesque. En ce moment où l'Afrique défend son indépendance face aux terroristes de tous poils, avec le sang des soldats français, les militaires togolais ont mieux à faire en partant au front au Mali, plutôt que de martyriser des populations paisibles, sans armes et sans défense.

lundi 25 février 2013

L'AFRIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS?





J'appartiens à cette génération d'Africains qu'on nomme «génération intermédiaire», celle qui avait moins de 15 ans au moment des indépendances des pays africains. Nous étions assez grands pour connaître, comprendre et même admirer ceux que nous avons accepté d'appeler «les pères des indépendances»: Ben Bella, Bourguiba, Nasser, Senghor, Sékou Touré, Houphouët-Boigny, Nkrumah, Olympio, Lumumba, Kenyatta, Modibo Kéita, Mandela et...les autres. Cependant nous n'étions pas assez «mûrs» pour participer aux luttes contre le colonisateur, autrefois esclavagiste.
Notre génération a accédé ensuite au pouvoir après avoir tué, au sens vrai ou figuré, ces premiers leaders.
Qu'en a-t-elle fait, de ce pouvoir conquis dans la violence, souvent avec l'aide du colonisateur que nos pères croyaient avoir mis dehors, mais qui a utilisé les nouveaux venus pour régler leurs comptes à ceux qui avaient osé les braver pour libérer leurs pays?
Incapables de montrer le chemin de la liberté si chèrement conquise, incapables de guider leurs peuples vers le développement, les nouveaux maîtres du pouvoir politique sont pratiquement tous devenus, peu ou prou, des dictateurs, des suceurs du sang de leurs propres frères et sœurs.
Découragée, désespérée, affamée, la génération suivante, celle qui est arrivée après la mienne, a purement et simplement déserté le combat pour la liberté. Par lâcheté, par pur égoïsme et par appât du gain et de l'enrichissement facile et rapide, elle a cru n'avoir plus que le choix entre:
  • émigrer quoi qu'il arrive et quel qu'en soit le prix à payer: beaucoup ont disparu pendant cette macabre «transhumance»; la plupart de ceux qui sont parvenus à «l'eldorado rêvé» traînent leur misère dans les villes européennes ou américaines, bardés de diplômes universitaires et même de thèses, mais obligés d'accepter pour quelques euros, des boulots de sous-hommes: éboueurs, gardiens d'immeubles, membres d'organismes de sécurité privée... surexploités, mal logés, poursuivis par la police...
  • se transformer en bandits de grands chemins: coupeurs de routes, racketteurs, preneurs d'otages, pirates des mers, trafiquants en tous genres, chefs de guerre, assassins...
Au besoin, ils espèrent ennoblir leurs crimes en invoquant la «guerre sainte», le djihad, en appelant l'islam au secours, alors que ce faisant, ils trahissent allègrement le prophète, le Coran, la Sunna...
L'Afrique est à la croisée des chemins: c'est le moment pour la jeune génération de se ressaisir, de reprendre le chemin de la conscience et de se mettre au travail pour délivrer le continent, faute de quoi, il sombrera définitivement, corps et biens.  

mardi 19 février 2013

LA VRAIE NATURE DU POUVOIR TOGOLAIS



L'Assemblée nationale togolaise a voté mardi 19 février 2013 une loi permettant à un organe de régulation, la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), dont les 9 membres sont nommés par le pouvoir, de sanctionner les médias sans procédure judiciaire en cas «d'infraction»: elle peut désormais "suspendre provisoirement" un média ou lui "retirer définitivement son autorisation d'exploitation" sans saisir la justice au préalable!
Il faut entendre par «infraction» tout article ou toute prise de position par un média, un tant soit peu critique vis-à-vis du pouvoir.
Tout est ainsi au Togo:
  • pour la vitrine internationale, les droits de l'homme sont respectés puisque le Togo a créé une Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), mais en réalité c'est chaque jour qu'ils sont bafoués dans l'impunité la plus totale;
  • pour la vitrine internationale, il existe un appareil judiciaire, mais en réalité, toute la justice et ses organismes divers sont sous le contrôle exclusif du gouvernement.
C'est cette face cachée du régime togolais qui régit au quotidien la vie des Togolais et qui règle le sort d'éventuels opposants.
Par exemple, on est en droit de se poser la question du maintien et même de la promotion d'officiers supérieurs de l'armée ou de la gendarmerie, reconnus coupables de crimes de sang, nominativement désignés par l'ONU et dont les identités sont données en clair dans son rapport de 2005 concernant l'assassinat de centaines de Togolais...

LES DAMNÉS DE LA TERRE





La lecture régulière du "Journal Officiel" depuis l'arrivée de la gauche aux responsabilités est hélas édifiante. Des centaines de nominations, de promotions, de décorations sans que ne figurent nulle part des noms de "Français d'origine étrangère particulière"; ceux qu'on appelle tantôt "issus de l'immigration", tantôt "issus de la diversité", tantôt "minorité visible" comme pour exprimer une proximité encombrante et une réticence quasi obsessionnelle à leur égard; le cousin benêt utile aux champs et gênant les jours de fête.
Cela explique pourquoi il y a chez eux depuis quelques mois, un sentiment d'abandon et de lâchage. Ces citoyens "inutiles" hors périodes électorales, sont inquiets depuis que le Gouvernement Socialiste a retrouvé ses vieux démons: cette fâcheuse tendance à sous-traiter à son aile gauche par manque de courage évident, le dialogue avec ses "minorités". Ce sont le PC, le Front de Gauche et les Écologistes qui ont la charge du baiser aux lépreux. Les Noirs et les Arabes entre autres, et tous les "indissolubles dans la République" sont invités à mieux faire encore lors des prochaines élections pour mériter un "bon point".
Dans l'intervalle, ils sont priés de se faire oublier et de ne pas trop s'approcher de l'Elysée, de Matignon ni même de Solférino, là où ils ont envoyé un des leurs, pourtant familier des combats contre l'injustice et les inégalités. Ils se sont même pris à rêver comme l'ont fait les Noirs d'Amérique et les damnés de la terre qui ont cru, en voyant arriver Obama, Condoleeza Rice et Colin Powell, des hommes et des femmes qui leur ressemblent, que c'en serait fini désormais du racisme et de la discrimination. Comme eux, ils durent déchanter. Pauvres descendants d'immigrés qui ont aidé la Gauche à prendre l'Élysée avec l'espoir qu'il serait permis pour les meilleurs d'entre eux, d'en arpenter les allées un jour, à l'issue d'une compétition saine et loyale entre tous les enfants de la République. Non pas au nom d'on ne sait quelle séquence particulière, mais sur les seuls critères de la compétence et du mérite. Leur crainte de subir les fourches caudines de la Confrérie des Énarques et d'un Gouvernement Socialiste pas encore décomplexé, finit aujourd'hui par ressembler à de la paranoïa, tant l'actualité leur donne raison chaque jour.
En effet comment expliquer leur absence totale des nominations à des postes importants depuis l'arrivée de la Gauche au Pouvoir? Comment comprendre autrement, leur absence troublante dans les dernières charrettes de promotion telles que le "Haut Comité pour l'Egalité entre les Hommes et les Femmes", où aucun de leurs semblables n'a été jugé digne de figurer ne serait-ce que par respect de la "diversité"? Fallait-il en déduire par là que leurs gênes les gêneraient dans ce genre de combat au point d'en conclure qu'ils n'auraient pas de dispositions naturelles pour ce type d'égalité ?
Comment comprendre leur absence inquiétante du prochain CSA, car au vu des nominations déjà connues, on semble s'orienter là aussi vers un ostracisme qui ne dira pas son nom? Et là aussi, il semble qu'on soit décidé à faire peu de cas d'une juste représentativité, mauvaise manière dans tous les cas, faite à un électorat qui aura été déterminant pour ramener la gauche au pouvoir. Les esprits chagrins ne pourront éviter de se demander s'il ne faut pas s'arranger pour mourir en soldat français d'origine maghrébine sous les balles d'un Mérah, pour mériter de figurer sur la dernière liste des médaillés de la légion d'honneur.
Seraient-ce des raisons suffisantes pour s'imaginer pour autant qu'ils auraient des ennemis dans les cercles du Pouvoir? Hypothèse qu'il faudrait écarter logiquement et immédiatement pour deux raisons: par souci de salubrité publique et pour conjurer le malheur à venir.
Salubrité publique, pour éviter de penser que les Socialistes ignorent la reconnaissance du ventre en oubliant le vote décisif des oubliés de la République, sans qui la Gauche ne serait pas aux affaires.
Conjuration du malheur, pour éviter les réactions de désespoir et jeter sur les routes des hommes et des femmes qui n'auraient d'autre choix que de ne plus voter ou de suivre le même chemin que l'électorat ouvrier et enseignant qui s'est jeté corps et biens dans la nasse du F.N, pour des raisons de promesses non tenues.
Tous ces signes ne laissent pas d'inquiéter sur l'existence possible d'un véritable barrage. Se poser la question ne traduit ni le désespoir, ni le découragement car, passés les moments de déception, le questionnement pourrait signifier que ces élites, de plus en plus nombreuses et de plus en plus rompues à l'approche pragmatique en politique, refuseront dorénavant de se laisser bercer d'illusions et seraient prêtes à "monnayer" - osons le mot - leurs talents, aux forces politiques qui leur garantiraient respect, considération et surtout, fidélité aux engagements souscrits devant le pays témoin, sans état d'âme aucun.
Ils seraient tentés de choisir l'exil, existentiel celui-là, vers des pays où le talent n'a ni odeur, ni couleur, pour dire à leur corps défendant qu'ils quittent leur pays à cause d'une terrible envie de participer eux aussi à l'évolution du monde. Il leur resterait alors un petit pincement au cœur, celui de ne pas apporter à leurs petits frères restés au pays, la preuve que tout est possible quand on a décidé de le vouloir et que "là où il y a une volonté, il y a un chemin". Un air combien de fois entendu dans les réunions de section! Un air combien de fois entendu lorsqu'ils collaient les affiches à la gloire des Socialistes! Un air combien de fois entendu et qui les mobilise toujours, par delà les reniements et les trahisons qu'ils n'auront de cesse de dénoncer, et maintenant de combattre.

Signataires
Rokhaya Diallo, Editorialiste
Madjid Si Hocine, médecin, animateur d'Egalité d'Abord
François Durpaire, président du Mouvement Pluricitoyen
Amine Benyamina, psychiatre-addictologue
Nadia Bey, journaliste



LE HUFFPOST

jeudi 14 février 2013

TOGO: UNE "RÉPUBLIQUE" BANANIÈRE DOUBLÉE D'UNE «RÉPUBLIQUE» D'ESCROCS



Quand le gouvernement togolais décide de saigner à blanc les 

populations!

Derrière la surfacturation de 5F CFA/min de chaque appel 

téléphonique par fixe ou mobile, une arnaque officielle 

d'un gouvernement de ministres escrocs, est organisée.

LE PRÉTEXTE: "Soutenons nos Éperviers à la CAN 2013 

en versant 5F CFA par minute sur chaque appel sortant 

entre le 5 février et le 6 mars 2013"

L'OBJECTIF: faire financer de force la campagne 

RPT/UNIR/AGO des législatives par tous les Togolais! Un 

vol pur et simple!

En effet, cette mesure a été prise unilatéralement et 

autoritairement par le gouvernement, sans même l'avis ni 

des opérateurs, ni des clients!


C'est inadmissible dans ce pays où 80% de la population vit 

avec moins de 1 dollar par jour et où l'on met le feu aux 

marchés pour ruiner définitivement les commerçants 

désormais totalement indociles! Mais tels des vampires, les 

"gouvernants" togolais estiment n'avoir pas encore assez 

sucé le sang des Togolais... En aura-t-il jamais assez un 

jour???

FAURE DÉGAGE! ÇA SUFFIT! ESU NENE!