vendredi 30 juin 2017

PROCÈS EN SORCELLERIE DE DEUX ÉTUDIANTS AU PALAIS DE "JUSTICE" DE LOMÉ

Lors d'une manifestation sur le campus universitaire, Folly Satchivi et Amagbegnon Marius, responsables syndicaux étudiants à l'Université de Lomé, sont molestés, arrêtés, torturés et jetés en prison par les autorités politiques. Quelque temps après, le 26 juin 2017, ils sont déférés devant un tribunal de la « justice togolaise» afin de répondre du chef d'accusation : « ...atteinte à l'ordre public... ».
Pourtant ce régime autocrate ne cesse de dire sur tous les tons que le droit de manifestation est inscrit dans la « Constitution » toute virtuelle du pays. Pour donner le change devant les pays qui les tiennent sous perfusion financière, ces mêmes autorités annoncent une audience publique à laquelle ont donc naïvement tenté d'assister : étudiants, journalistes, responsables d'organisations de défense des droits humains (ODDH), avocats et autres citoyens.
Bien mal leur en a pris : le palais de « justice » est cerné par la police et la gendarmerie, armées jusqu'aux dents : armes réelles, gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes...etc. Les témoins présents et les passants sont stupéfaits, indignés, outrés par le traitement subi par les étudiants, les journalistes, les responsables des ODDH... repoussés avec une violence digne de sauvageons : tabassage, injures ordurières, insolence, humiliations en tous genres. Les brutalités de ces « forces de désordre et d'insécurité » envers les manifestants-témoins sont de nature à éloigner encore un peu plus toute perspective des Togolais de vivre ensemble dans la paix, la concorde et dans la cohésion sociale.
En définitive, on apprend que les deux étudiants ont été condamnés à de la prison avec sursis, un moindre mal qui constitue une victoire relative du peuple togolais sur ce régime qui emprisonne et assassine sans raison et que j'ai baptisé très justement du doux néologisme de « démocrature » parce qu'il se présente comme une démocratie avec en théorie, tous les attributs de ce mode de gouvernement, mais sur lesquels Faure Essozimna Gnassingbé s'assoit allègrement tous les jours, comme il l'a fait en 2005 lorsque prenant le pouvoir par la force, il s'assit sans vergogne sur les corps encore fumants de 1100 Togolais et Togolaises assassinés par ses milices.
Le Mouvement Patriotique et Populaire SURSAUT se félicite de cette toute relative victorieuse lutte et appelle les ODDH méprisées, les avocats bafoués, les étudiants maltraités, les fonctionnaires mal payés, les médecins mal considérés et abandonnés sans moyens, les chauffeurs de taxis bafoués, surexploités, rackettés... et tous les citoyens togolais affamés, mal soignés, mal formés par ces prédateurs qui détournent, tous les ans, jusqu'à 86% du PIB... à accentuer la mobilisation : ce régime de poltrons tortionnaires, avec ou sans ses milices militarisées, n'est en réalité qu'un « géant aux pieds d'argile » qui, devant une vraie mobilisation de tout le peuple, s'enfuira la queue entre les jambes, comme l'ont fait avant lui des régimes bien plus puissants : Roumanie,Tunisie, Égypte, Burkina-Faso, Gambie...

Changeons de vie ! Changeons la vie ! La lutte doit continuer, la lutte doit s'intensifier !

Esu nene ! 

lundi 26 juin 2017

54 MOIS DE PRISON POUR RIEN: ÇA SUFFIT!


AFFAIRE DES INCENDIES DES MARCHÉS DE LOMÉ ET DE KARA

Depuis janvier 2013, des compatriotes togolais sont arrêtés, accusés d'avoir provoqué les incendies criminels des marchés de Lomé et de Kara et jetés en prison. ..sans aucune preuve !
À l'heure qu'il est, aujourd’hui en juin 2017, soit 54 mois après, ils sont toujours incarcérés dans plusieurs maisons d'arrêt du pays, à titre préventif, dit le régime mafieux togolais, sans aucune inculpation et sans aucun jugement !
Or , il y a bien longtemps que la justice saisie a déposé ses conclusions. Bien qu'aucune preuve n'ait été retenue contre eux, ces compatriotes sont toujours en prison! Voilà comment fonctionne le régime togolais, autoproclamé « démocratie apaisée ».
Le Mouvement populaire et patriotique SURSAUT demande solennellement au gouvernement togolais de mettre immédiatement fin à cette situation scandaleuse et de libérer sur-le-champ tous les compatriotes détenus dans les geôles du régime dictatorial RPT/UNIR.

Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, mettez fin à la souffrance et à la privation des libertés de tous nos compatriotes innocents que vous avez emprisonnés !
Votre macabre plaisanterie n'a que trop duré !


samedi 24 juin 2017

NON AU PROJET DE DÉCENTRALISATION-BIDON DE FAURE

La décentralisation a pour objet de permettre une gouvernance de proximité, afin que les citoyens s'approprient leur vie en élisant les conseillers municipaux , préfectoraux et régionaux. Ils sont aussi en capacité de contrôler leurs décisions et leur fonctionnement. Or le découpage des communes fait par le RPT/UNIR ne répond à aucun de ces critères.
Par contre SURSAUT parfaitement écrit un projet de décentralisation qui colle exactement aux préoccupations des Togolaises et des Togolais. Le principe est très simple: chacun des cantons du Togo doit devenir une commune de plein exercice, à côté des villes-centres de Préfectures, elles aussi ayant un statut de communes...
Ce projet complètement défini est à la disposition de tous les responsables politiques togolais.
Donc très clairement, la députée KOUPOKPA a accepté le mauvais projet RPT/UNIR à titre complètement personnel, s&ns aucune légitimité donnée par SURSAUT.