jeudi 19 septembre 2013

AFRIQUE: INTROUVABLE DÉMOCRATIE


Kofi Yamgnane décortique la démocratie africaine dans un livre à paraître en octobre

© Afreepress (Lomé, le 19 sept. 2013) — 

Le Franco-Togolais Kofi Yamgnane, ancien Secrétaire d’État à l’intégration de François Mitterrand, ancien maire de Sait Coulitz et candidat recalé à l’élection présidentielle de mars 2010 analyse la vie politique togolaise et africaine dans un livre à paraître le 24 octobre prochain.
Intitulé « Afrique, introuvable démocratie », l’auteur « brosse un portrait lucide et mesuré du Togo, son pays de naissance, comme de l’Afrique en général ». Kofi Yamgnane décortique dans ce livre, l’état de santé de la démocratie africaine faite, selon lui, de « coup d’État après coup d’État », une démocratie « confisquée par une succession de despotes corrompus, rançonnant leurs peuples aux fins d’enrichissement personnel ».
Pour l'auteur, presque partout en Afrique, les élections sont « de faux-semblants », et les campagnes électorales, des « farces tragiques quand les révoltes des peuples sont noyées dans le sang ».
Kofi Yamgnane est actuellement président de « Sursaut Togo », une association qu’il entend transformer en parti politique.
Olivier A.

mercredi 18 septembre 2013

AFRIQUE, INTROUVABLE DÉMOCRATIE...KOFI YAMGNANE


Kofi Yamgnane
Afrique, introuvable démocratie

Quelques mots sur le livre

Cet essai est écrit avec la collaboration d'Hervé Quemener. ancien journaliste au "Télégramme", puis rédacteur en chef de "Bretagne Magazine", Hervé Quemener est notamment l'auteur de "Kofi, histoire d'une intégration" (éd. Payot) et de "Jack Kerouac, Breton d'Amérique" (éd. du Télégramme).

Résumé

Les indépendances africaines ont 50 ans.
Depuis, coup d’État après coup d’État, la démocratie en Afrique est confisquée par une succession de despotes corrompus, rançonnant leurs peuples aux fins d’enrichissement personnel. Les élections, quand elles ont lieu, sont presque partout de faux-semblants. Les campagnes électorales, des farces ; farces tragiques quand les révoltes des peuples sont noyées dans le sang.
Kofi Yamgnane, ancien secrétaire d’État à l’intégration de François Mitterrand, questionne cette démocratie bafouée. Élu à tous les échelons de la vie politique locale et nationale française entre 1983 et 2008, candidat refoulé aux élections présidentielles togolaises de 2010, il tire de sa connaissance intime de nombre d’États africains et de leurs dirigeants un récit sans complaisance.
Kofi Yamgnane brosse un portrait lucide et mesuré du Togo, son pays de naissance, comme de l’Afrique en général. Une analyse fine et sans concession, qui autorise pourtant l’espoir de voir un jour les peuples africains accéder à une forme de gouvernance non dévoyée.

Fiche article

  • À Paraître
  • Date de parution: jeudi 24 octobre 2013
  • ISBN: 9782918135654
  • 14.00€
  • 110 pages
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samedi 14 septembre 2013

L’incompris et persécuté Kofi Yamgnane ...fait Légion d’Honneur



Kofi Yamgnane, le natif de Bassar affectueusement appelé « Esu-néné » par les militants de « Sursaut », souvent mal compris par ses pairs de l’opposition dans ses prises de position et persécuté par le régime RPT/UNIR qui régente le Togo depuis plusieurs décennies, a été distingué par le gouvernement français qui l'a élevé au rang prestigieux de Commandeur dans l'ordre national de la Légion d’honneur , le 14 juillet dernier lors de la Fête Nationale de son pays adoptif.
Heureusement que nulle part ailleurs dans le monde astrologique il n’y a pas de signe « chauve-souris », sinon il en revendiquerait la paternité. L’homme traqué par un régime fantoche et anti-démocratique de son pays natal, a toutes les peines du monde à y résider pour la mise en œuvre de ses ambitions pour l’épanouissement de son peuple. En dépit de toutes ses compétences et des preuves faites ailleurs dans le monde et en l’occurrence en France, son pays adoptif qu’il a servi avec beaucoup d’abnégation plusieurs années durant. Il vient d’en être récompensé une fois de plus ! Les jaloux de ce fait n’auront alors que leurs yeux pour pleurer quand on sait que nombreux font des pieds et des mains, ne serait-ce que pour être reçus à l’Elysée ou tout au moins au Quai d’Orsay. Mais la réponse des autorités françaises est irrévocable et sans appel : « Tant que le Togo n’adhèrera pas aux principes démocratiques, nos relations ne seront pas au beau fixe. »

Ambition pour son pays d’origine
L’ancien Maire de Saint Coulitz et ancien Ministre du gouvernement français, Kofi Yamgnane a des ambitions pour son pays d’origine «  Je suis prêt à apporter au Togo et aux Togolais tout ce qu’ils me demanderont et dont je suis capable. » affirme-t-il souvent.
Pour ce politique avisé et aguerri dont le CV démontre à suffisance ses mérites et compétences, il n’a qu’une envie : «  me consacrer à l’aide de mon pays d’origine ». « Kofi Yamgnane aurait pu rester et travailler aux côtés du Président français François Hollande, mais son ambition l’a poussé à se consacrer à la recherche de solutions idoines en vue de l’instauration de la démocratie, de l’État de droit et surtout du développement de son pays d’origine », précisent ses proches.

L’incompris par ses pairs de l’opposition
Considéré en France comme l’homme de la médiation, du dialogue et du consensus, Kofi Yamgnane est souvent mal compris par ses pairs de l’opposition togolaise dans ses prises de position. Le « Celte noir », appelé ainsi affectueusement par ses proches, est parfois victime d’une campagne de dénigrement en vue de son affaiblissement, mais il tient toujours bon, c’est la preuve qu’il est «politiquement combatif », dénoncent les militants de Sursaut Togo, indignés.
La dernière en date était son avis sur l’accord du 9 juillet entre l’opposition et le pouvoir pour aller aux législatives le 25 juillet : « Je ne crois pas que ce soit un bon choix que le collectif Sauvons le Togo(CST) participe aux prochaines législatives, car aucune des revendications que ce collectif défend depuis plus d’un an n’a été satisfaite. Et en plus, beaucoup de responsables du collectif sont toujours en prison. », s’élevait-il contre cet accord, tout comme d’autres figures politiques. « Mais hélas ! Il en avait pris pour son compte, comme si certains politiques avaient le monopole de la stratégie politique à adopter face à la dictature du RPT/UNIR » s’indignait un militant de Sursaut-Togo dans un appel lancé depuis la France.
Alors que les élections législatives étaient devenues imminentes en dépit des conditions chaotiques de leur organisation, Kofi Yamgnane a alors exhorté le peuple togolais à « l’impérieux devoir d’élever le salut public au-dessus des considérations partisanes ».

La bête noire d’un pouvoir férocement hostile à la démocratie
Les relations entre Kofi Yamgnane et le régime de Faure Gnassingbé qui succéda, dans les conditions que l'on sait, à son père Eyadema Gnassingbé en 2005 au décès de ce dernier après 38 ans de règne sans partage, n’ont jamais été au beau fixe. Le « Celte noir » n’a jamais cessé de dénoncer les abus du pouvoir RPT/ UNIR et surtout sa violence et l'impunité qui l'accompagne, érigés en mode de gouvernance.
Son engagement contre les dérives du régime Faure lui a toujours valu une traque et un dénigrement médiatiques sans limites par son adversaire. On se souvient de l’invalidation de sa candidature à la présidentielle de 2010 pour « incohérence de dates de naissance sur ses documents officiels ». Il s’agissait là d’« une invalidation fantaisiste qui n’a pas de sens », s’était indignés la classe politique et autres observateurs de la scène politique togolaise.
En dépit de tous ces déboires, l’ancien Maire de Saint-Coulitz, ex-député du Finistère et ancien Ministre français ne désespère pas. L’homme reste serein et dopé par son ambition pour le bonheur de son peuple. De sources proches de ses amis, Kofi Yamgnane sera de nouveau candidat à la présidentielle de 2015. « Nous verrons en ce moment-là avec quel argumentaire ce régime impopulaire l’écartera », avancent ses collaborateurs.
Il faut souligner que Kofi Yamgnane est un homme politique valeureux reconnu et apprécié dans son pays d’adoption. La preuve en est les hautes distinctions dont le natif de Bassar est bénéficiaire. Il a été déjà en 1995 fait Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur par François Mitterrand. Douze ans plus tard, il fut élevé au grade d'Officier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur par Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, il est promu au titre de Commandeur.
Quand en sera-t-il de même dans son pays d’origine ???


Didier