mardi 25 décembre 2012

NOËL...


JOYEUSES FÊTES DE NOËL À TOUS ET À TOUTES

QUE CE 2012ème ANNIVERSAIRE DE LA NATIVITÉ APPORTE
À CHACUN, À CHACUNE...

LE BONHEUR ÉTERNEL!

lundi 3 décembre 2012

LA RAISON...PROGRESSIVEMENT?


       Démocratie au Togo: un entretien encourageant 
Afreepress : Selon vous le dialogue est-il un passage obligé vers les élections prochaines alors que l’Assemblée nationale est en fin de mandat et il faudrait la renouveler très vite ?
Inoussa Nafiou : Je suis d’accord avec vous, les élections s’organisent à des périodes bien déterminées. Nous avons été aux élections législatives en 2007 et cinq après, il était nécessaire que nous allions encore aux élections. Donc déjà en octobre dernier ou au plus tard le 10 novembre, on devrait aller aux élections législatives.
Faut-il nécessairement un dialogue avant d’aller aux élections ? Je ne le pense pas. Les Ghanéens ou les Béninois n’attendent pas un dialogue avant d’aller aux élections, mais c’est lorsqu’il y a crise comme ce que vit le Togo que tous les acteurs demandent à ce qu’on s’attende sur les conditions pour aller à ces élections. Mais qu’à cela ne tienne, je pense que nous pouvons aller à ces élections, mais je parle en face de l’opposition togolaise. Avec une action unitaire, nous sommes sûrs et certains que nous pouvons faire beaucoup de choses, nous pouvons aller à ces élections et battre le pouvoir si nous y allons en rang serré et présentons des listes uniques dans chaque circonscription électorale. Dans ces conditions, nous sommes sûrs et certains au MCD que nous allons battre ce pouvoir.
Afreepress : Vous semblez donner raison à M. Kofi Yamgnane qui n’hésite pas à s’attaquer à l’opposition.
Inoussa Nafiou : Il faut que nous arrivions à faire des analyses à tête reposée. Est-ce que M. Kofi Yamgnane n’a pas raison de dire que certaines personnes pensent qu'au sein de l’opposition, ils sont les seuls à tout faire ? Est-ce que M. Kofi Yamgnane n’a pas raison en disant que l’opposition doit aller en rang serré aux élections ?
Auparavant lorsqu’il venait au Togo, il donnait l’impression de quelqu'un qui avait la science infuse, mais lorsqu’il est revenu et qu’il a parcouru les hameaux les plus reculés du Togo, il a compris que la politique togolaise est différente de ce qu’il croyait. Mais tout ce qu’il a dit dans son interview est réel parce qu’au sein de l’opposition, nous avons nous-mêmes des problèmes. Nous ne pouvons pas continuer à dire que c’est uniquement le pouvoir en place qui fait mal parce qu’on nous a toujours chanté cela. En son temps, on nous avait dit que tant que «Fo» Gil ne décide de rien, rien n’allait bouger.
Analysons les résultats de 2007, si l’opposition togolaise était allée à ces élections en présentant une liste unique, elle battait totalement le pouvoir RPT. Même au cours des présidentielles dernières, il suffisait d’associer les résultats de l’UFC et du CAR et vous verrez que les deux partis mis ensemble battaient le pouvoir en place. Mais étant entendu que nous sommes allés à ces élections en présentant des candidats différents, le pouvoir se frotte les mains et continue par nous narguer donc nous devons accepter des critiques à l’interne. Il faut avoir des dispositions à écouter l’autre, je le dis souvent, lorsque vous avez une marchandise à acheter, s’il coûte mille (1000) francs CFA et que vous avez neuf cents (900) francs, je pense que la contribution de celui qui a soixante-quinze (75) francs et l’autre qui a vingt-cinq (25) francs est nécessaire pour que vous ayez l’article que vous voulez si non, vos neuf cents (900) francs ne suffiront pas pour vous et vous rentrerez à la maison sans votre article. Voilà ce que je pense.
Inoussa Nafiou est le 2e Vice-Président du parti: Mouvement Citoyen pour le Développement et la Démocratie (MCD, opposition)

jeudi 22 novembre 2012

LE RPT N'EST PAS MORT: IL EXCLUT ENCORE!

Leur reprochant d'avoir manifesté pour réclamer leurs bourses d'études, une "COMMISSION DE DISCIPLINE" vient d'exclure 19 étudiants de l'Université de Kara-TOGO (vous savez, la théorie éculée du meneur!). Les 19 ont créé l'Union Nationale de Étudiants et Élèves du Togo (UNEET):
SOUTENONS-LES! Contactez-moi!

lundi 19 novembre 2012

L'UMP ET L’EFFET BOOMERANG DE SON IMPOSTURE EN COTE D’IVOIRE



L’UMP, le parti qui a porté au pouvoir Nicolas SARKOZY et qui avait proscrit de son vocabulaire le mot recomptage des voix lorsque Laurent GBAGBO et Alassane OUATTARA réclamaient chacun la victoire lors des élections présidentielles 2010 en Côte d’Ivoire, vient de reconnaître les vertus du recomptage après avoir expérimenté la fraude électorale et la proclamation frauduleuse des élections à partir des QG des différents candidats.
En effet, après avoir formé, soutenu et intronisé des fraudeurs un peu partout en Afrique, l’UMP avait estimé que sa méthode était suffisamment éprouvée pour l’appliquer à elle-même. Deux méthodes enseignées à OUATTARA ont été tentées lors des élections à l’UMP:

1-LA MÉTHODE DE CLONAGE DES BULLETTINS DE VOTE:
À Nice, dans un bureau de vote, le nombre de bulletins de vote dans l’urne est deux fois supérieur au nombre de votants, exactement comme ce qui a été appliqué par OUATTARA dans la zone N.I.CE (Nord Ivoirien, CEntre) de la Côte d’Ivoire. Ainsi, le taux de participation proclamé à 71% à la fermeture des bureaux de vote en Côte d’Ivoire est passé à 81% à l’annonce des résultats au QG de M. OUATTARA avec donc 10% de bulletins clonés.

2-LA METHODE DE PROCLAMATION DES RESULTATS AU QG:
Les deux candidats UMP, sans attendre les résultats officiels de la structure ayant en charge la proclamation des résultats définitifs, s’appuient sur les résultats de leurs représentants pour revendiquer la victoire exactement comme leur Copé pardon leur copain, excusez-moi, leur fillon pardon leur filleul a fait en Côte d’Ivoire.
L’Union Européenne n’a gelé aucun revenu ni privé Nice de médicaments; l’ONU n’a levé aucune armée pour installer la démocratie à l'UMP, elle a juste décidé de prendre sans honte la solution formulée par leur ennemi mortel en Côte d’Ivoire et qu’ils ont combattue avec des bombes: le recomptage des voix!
Ce qui est bien pour la France est certainement un luxe pour l’Afrique, ainsi va la françafrique.
DON MELLO Ahoua
Dr Ingénieur des Ponts et Chaussées de Paris

vendredi 16 novembre 2012

Conférence de presse Lomé le 04 octobre 2012




Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation à cet entretien de presse. Pour le travail difficile que vous effectuez au bénéfice de la démocratie, je vous félicite tous, propriétaires et animateurs des journaux, des radios et des télévisions.
Le premier dossier que je souhaite aborder avec vous est celui de la régularité de mes documents d’identité:
Vous vous rappelez sans doute l’interdiction qui m’a été faite en 2010 de me présenter à l’élection présidentielle du 04 mars de la même année. La raison, j’allais dire le prétexte, invoquée alors était d’être porteur de deux dates de naissance, «…ce qui est de nature à introduire un doute sur l’identité du Chef de l’Etat que je pourrais devenir…», dixit la Cour Constitutionnelle. Eh oui, mes parents m’avaient donné une date de naissance (11 octobre 1945) et le ministre de l’intérieur de l’époque m’en a donné une seconde (31décembre 1945)! Le pouvoir RPT est allé jusqu’à nier mon appartenance à mon ethnie d’origine et ma nationalité togolaise et ainsi m’interdire l’accès à toute fonction et à tout mandat dans mon propre pays.
Je veux vous dire qu’aujourd’hui, cette invraisemblable situation est réglée et j’en remercie les autorités judiciaires de mon pays. Il faudra donc que le pouvoir trouve une nouvelle raison pour m’empêcher d’aller aux prochaines échéances...et comme il a, parait-il, une fertile imagination, on peut s’attendre à tout!
Le deuxième dossier est celui posé par cette lancinante question que vous vous posez tous : pourquoi une si longue absence du Togo?
Il est d’ailleurs étonnant que cette question soit si brûlante puisque tous vous en connaissez la réponse. En effet je suis allé participer à la préparation politique et administrative des primaires au sein du parti socialiste dont je suis membre, puis à la campagne présidentielle de François Hollande aujourd’hui Président de la République française. Je suis fier du travail accompli ainsi que des résultats obtenus et ces résultats justifient amplement l’obligation de présence de tous les socialistes autour de notre candidat pour une bataille qui fut dure, je puis vous le dire.
Ce que je peux ajouter est que tout le long de ce séjour, il ne s’est pas passé un jour où je n’ai pas pensé à mon pays le Togo et au peuple togolais: ses souffrances et ses peurs, mais aussi ses combats et ses espoirs. Je veux donc saluer ici son courage et lui dire de rester toujours debout et vigilant car nous n’avons jamais été aussi près du bout du tunnel!
Le troisième dossier est celui du combat mené par le FRAC depuis mars 2010, rejoint par le CST et enfin par l’ARC-EN-CIEL, dernier venu. Ce combat est le reflet de celui plus sourd et plus souterrain que mène en silence le peuple togolais depuis plus de 20 ans. Se battre contre un gouvernement qui nie et bafoue les droits de l’homme est un devoir de tout citoyen. C’est pourquoi, conscient de la noblesse de ce combat, SURSAUT TOGO, mouvement populaire démocratique, a participé, dès mars 2010, à sa naissance et à sa vie. Je salue avec compassion tous ceux qui ont été blessés dans leur corps et dans leur âme durant ces durs combats; je salue la population de Lomé pour son soutien sans cesse renouvelé; je salue les populations de l’intérieur du pays, qui ont relayé la lutte dans toutes les villes du Togo; je salue les étudiants, les jeunes, les femmes, les chauffeurs de taxis et de zémidjans, les ouvriers licenciés sans pitié et surtout sans raison et… je les convie tous à l’espoir.
La longue liste des affaires qui secouent notre pays n’honorent pas la «démocratie apaisée» de Koffi Souza, alias Charles Debbasch: embastillements illégaux, viols, pédophilie, corruption, escroqueries…mais quoi attendre d’autre dans un pays où l’impunité est l’alpha et l’oméga de la gouvernance???
Mais nous ne sommes pas seuls dans le combat pour la liberté, les droits de l’homme et la démocratie. Nous devons dédier notre combat aux autres peuples qui luttent à travers le monde: en Syrie contre la dictature; au Mali contre l’intolérance religieuse.
Il me reste à évoquer les échéances électorales prévues au cours du présent mois d’octobre et dont les modalités n’ont pas trouvé le consensus nécessaire à une bonne organisation et à la transparence du scrutin: modification unilatérale du code électoral et du mode de scrutin; charcutage des circonscriptions électorales; déni du droit de vote aux membres de la diaspora, citoyens togolais à part entière…etc.
Quoi qu’il en soit, le combat du peuple pour que soit respecté son droit de choisir librement ses dirigeants, ne s’arrêtera que lorsque cette liberté fondamentale sera conquise. C’est la raison pour laquelle SURSAUT sera présent sur l’ensemble de ces fronts électoraux.
En ce début de siècle, le monde entier est entré dans l’ère de la justice, de l’égalité, de la liberté et de la fraternité. Le Togo aspire, lui aussi, à ces valeurs universelles: aucun régime, ni politique, ni idéologique, ne peut s’opposer à la marche de l’Histoire et ceux qui prétendent le contraire prennent le risque de se consumer dans l’incendie qu’ils auront ainsi volontairement allumé.

  

dimanche 7 octobre 2012

LE RIDICULE NE TUE PAS...VRAIMENT?

Bonjour les amis,

Je vous prie de lire ci-dessous cette abracadabrantesque fuite en avant de ce qu'on ose appeler "gouvernement de la République togolaise"
La dictature togolaise m'a empêché de me présenter à l'élection présidentielle du 04 mars 2010. Estimant qu'il s'agit là d'un déni flagrant de droit de l'Homme, je dépose une plainte contre le Togo en avril 2010 devant la Cour des Droits de l'Homme et des Peuples de l'Union Africaine (UA).
Malgré plusieurs mois de pression du Togo sur ladite Cour pour purement et simplement enterrer "l'affaire", celle-ci ose ENFIN, y revenir plus de 2 ans après, voici la ligne de fuite de Gnassingbé...ce texte de haute volée mérite d'être lu...




AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE TOGOLAISE EN ETHIOPIE, MISSION PERMANENTE AUPRES DE L'UNION AFRICAINE ET DE LA COMMISSION ECONOMIQUE DES NATIONS UNIES POUR L'AFRIQUE
No L03e/ArE/KB/M Mt 20:.Jf/
TRES URGENT
L'Ambassade de la République Togolaise en Ethiopie, Mission Permanente auprès de la Commission de l'Union Africaine et de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique, présente ses compliments au Secrétariat de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples et, se référant à sa note verbale réf: ACHPR/COMM.3g7/10/TOGO 1154li2 du 21 août 2012 informant que lors de sa 51ème
Session Extraordinaire tenue à Alger du 30 juillet au 04 août 2012, la Commission Africaine des Droits de l'Homme ct des Peuples a examiné la Communication 387: Kofi yamgnane c./Togo et a décidé de renvoyer sa décision sur la recevabilité à sa 52ème
Session ordinaire qui aura lieu du 09 au 22 octobre 2012, a I'honneur de porter à sa connaissance ce qui suit :
Compte tenu de la complexité de ce dossier et afin de lui permettre de disposer d'un délai raisonnable pour présenter son mémoire, le Gouvernement togolais voudrait demander à la Commission de reporter sa décision sur la recevabilité de
I'Affaire à sa 53è Session ordinaire.
L'Ambassade de la République Togolaise en Ethiopie, Mission Permanente auprès de la Commission de I'Union Africaine et de la Commission Economique des Nations Unies  pour I'Afrique, remercie le Secrétariat de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des  peuples de son aimable coopération et saisit cette occasion pour lui renouveler les félicitations

Addis Abeba, le 02 octobre 2012
DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES
BANJUL
P.O.Box 25523 Code 1000 TEL:251(0) I 13 206515 FAX:251(0) 113 729722 Email: ambatogoaddis@yahoo.fr
ADDIS ABEBA

Conférence de presse (Lomé, 04 octobre 2012)




Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation à cet entretien de presse. Pour le travail difficile que vous effectuez au bénéfice de la démocratie, je vous félicite tous, propriétaires et animateurs des journaux, des radios et des télévisions.
Je me propose d'aborder avec vous successivement les 5 dossiers que je juge importants en ce moment.
1- Le premier dossier que je souhaite traiter devant vous est celui de la régularité de mes documents d’identité:
Vous vous rappelez sans doute l’interdiction qui m’a été faite en 2010 de me présenter à l’élection présidentielle du 04 mars de la même année. La raison, j’allais dire le prétexte, invoquée alors était d’être porteur de deux dates de naissance, «…ce qui est de nature à introduire un doute sur l’identité du Chef de l’Etat que vous pourriez devenir… », dixit la Cour Constitutionnelle. En effet, comme à tout être humain, mes parents m’avaient donné une date de naissance (11 octobre 1945); mais le ministre togolais de l’intérieur de l’époque m’en a donné une seconde (31décembre 1945) ! Et le pouvoir RPT est allé jusqu’à tenter de nier mon appartenance à mon ethnie d’origine et ma nationalité togolaise et ainsi tenter de m’interdire l’accès à toute fonction et à tout mandat dans mon propre pays.
Je veux vous dire qu’aujourd’hui, cette invraisemblable situation est réglée et j’en remercie les autorités judiciaires de mon pays. Il faudra donc que le pouvoir trouve une nouvelle raison pour m’empêcher d’aller aux prochaines échéances…et comme il a, parait-il, une imagination fertile, on peut s’attendre à tout.
2- Le deuxième dossier est celui posé par cette lancinante question que vous vous posez tous: pourquoi une si longue absence du Togo?
Il est d’ailleurs étonnant que cette question soit si brûlante puisque tous vous en connaissez la réponse. En effet je suis allé participer à la préparation politique et administrative des primaires au sein du parti socialiste dont je suis membre, puis à la campagne présidentielle de François Hollande aujourd’hui Président de la République française. Je suis fier du travail accompli ainsi que des résultats obtenus et ces résultats justifient amplement l’obligation de présence de tous les socialistes autour de notre candidat pour une bataille qui fut dure, je puis vous le dire.
Ce que je peux ajouter, c'est que tout le long de ce séjour, il ne s’est pas passé un jour où je n’ai pas pensé à mon pays le Togo et au peuple togolais: ses souffrances et ses peurs, mais aussi ses combats et ses espoirs. Je veux donc saluer ici son courage et lui dire de rester toujours debout et vigilant car nous n’avons jamais été aussi près du bout du tunnel !
3- Le troisième dossier est celui du combat mené par le FRAC depuis mars 2010, rejoint par le CST et enfin par l’ARC-EN-CIEL, dernier venu. Ce combat est le reflet de celui plus sourd et plus souterrain que mène en silence le peuple togolais depuis plus de 20 ans. Se battre contre un gouvernement qui nie et bafoue les droits de l’homme est un devoir sacré pour tout citoyen. C’est pourquoi, conscient de la noblesse de ce combat, SURSAUT TOGO, mouvement populaire démocratique, a participé, dès mars 2010, à sa naissance et à sa vie. Je salue avec compassion tous ceux qui ont été blessés dans leur chair et dans leur âme durant ces durs combats; je salue la population de Lomé pour son soutien sans cesse renouvelé; je salue les populations de l’intérieur du pays, qui ont relayé la lutte dans toutes les villes du Togo; je salue les étudiants, les jeunes, les femmes, les chauffeurs de taxis et de zémidjans, les ouvriers licenciés sans pitié et surtout sans raison et… je les convie tous à l’espoir.
4- La longue liste des affaires qui secouent notre pays n’honorent pas la « démocratie apaisée » de Koffi Souza, alias Charles Debbasch: embastillements illégaux, viols, pédophilie, corruption, escroqueries…mais quoi attendre d’autre dans un pays où l’impunité est l’alpha et l’oméga de la gouvernance ???
Mais nous ne sommes pas seuls dans le combat pour les libertés, les droits de l’homme et la démocratie. Nous devons dédier notre combat aux autres peuples qui luttent à travers le monde: en Syrie contre la dictature; au Mali contre l’intolérance religieuse.
5- Il me reste à évoquer les échéances électorales prévues au cours du présent mois d’octobre et dont les modalités n’ont pas trouvé le consensus nécessaire à une bonne organisation et à la transparence du scrutin: modification unilatérale du code électoral et du mode de scrutin; charcutage des circonscriptions électorales; déni du droit de vote aux membres de la diaspora, citoyens togolais à part entière…etc.

Conclusion
Quoi qu’il en soit, le combat du peuple pour que soit respecté son droit de choisir librement ses dirigeants, ne s’arrêtera que lorsque cette liberté fondamentale sera conquise. C’est la raison pour laquelle SURSAUT sera présent sur l’ensemble de ces fronts électoraux.
En ce début de siècle, le monde entier est entré dans l’ère de la justice, de l’égalité, de la liberté et de la fraternité. Le Togo aspire, lui aussi, à ces valeurs universelles: aucun régime, ni politique, ni idéologique, ne peut s’opposer à la marche de l’Histoire et ceux qui prétendent le contraire prennent le risque de se consumer dans l’incendie qu’ils auront ainsi volontairement allumé.

mardi 26 juin 2012

DEUX POIDS, DEUX MESURES!



Qui a dit: «ferme ta gueule» et qui a été sanctionné pour cette grossièreté? Samir Nasri, footballeur de métier!
Qui a dit: «casse-toi, povcon» et qui n'a eu aucune sanction pour cette grossièreté? Nicolas Sarkozy, politicien professionnel.

MORALE: il vaut mieux être politicien que footballeur pour échapper aux jugements des donneurs de leçon de morale.

jeudi 14 juin 2012

TOGO2012: LE SANG DES INNOCENTS




Depuis 3 jours, le Togo connaît une vraie révolte populaire avec des manifestations gigantesques accompagnées d'une répression sanglante, comme seule sait le faire la dictature togolaise au pouvoir depuis 45 ans. On relève des dizaines de blessés et même 2 morts (selon la dépêche du 13/06/12 de l'agence Reuters).
Je salue l'initiative et le sens de la responsabilité du collectif «Sauvons le Togo». Je félicite ses responsables. Je salue le courage extraordinaire du peuple togolais, un peuple debout, les mains nues, face à un système brutal et sanglant de répression. Je m'incline devant les morts et les blessés.
Je demande aux responsables du Collectif de faire au pouvoir des propositions concrètes d'évolution pacifique du pays. Ces propositions sont d'autant plus faciles à écrire que tout ce que demandent les manifestants, réformes institutionnelles et constitutionnelles devant amener le pays vers la démocratie politique et le respect des Droits de l'Homme, est déjà contenu dans l'APG (Accord Politique Global) signé à Ouagadougou en 2006 entre le pouvoir et les oppositions, sous l'égide du Président Blaise Compaoré.
Je demande au Chef de l'État, Faure Gnassingbé, de parler à son peuple pour lui donner les raisons pour lesquelles l'APG n'a pas vu le début de la moindre application des textes élaborés, qu'il a pourtant signés puis bafoués et qui ont jeté aujourd'hui dans la rue des centaines de milliers de Togolais fatigués, exténués d'une souffrance insoutenable. Je lui demande de «calmer le jeu», ramener la sérénité et entamer le dialogue.
Faure Gnassingbé, vous devez parler!
Depuis 7 ans, vous avez tergiversé, vous avez manipulé votre peuple ainsi que la Communauté internationale, vous avez gelé toute initiative politique: résultat, votre pays est humainement ruiné. Votre fuite en avant doit prendre fin. Faites en sorte que cela se passe dans un peu de dignité...le monde entier vous regarde.








dimanche 27 mai 2012

COURAGE!

                                        COURAGE, L'HOMME EST UN RISQUE À COURIR!
                                                                                                                  




                                                                                                                       KOFI YAMGNANE

lundi 14 mai 2012

Michel Gbagbo, fils de son père




Lettre à Koffi Yamgnane :
Dites à François Hollande de nous montrer un signe
par Steve Beko



Monsieur,

C'est avec un esprit très alerte que j'ai lu ce matin toutes vos déclarations concernant la vision africaine de votre ex candidat et désormais Président de la République française, le socialiste François Hollande. Vous serez peut être déçu, mais je me dois, au nom de la vérité qui fait ...le socle de la gauche, de vous dire que vous n'avez rien dit de nouveau. Tous les pouvoirs de droite qui se sont succédé à la tête de votre pays nous ont tenu ce même discours avec, pour maître mot, de tuer la Françafrique, cette gangrène qui est un véritable obstacle au développement de nos pays.
Comme vous avez pu le constater, les Ivoiriens Français, pour ne citer que ceux-là, se sont investis dans la campagne contre Sarkozy. Pas tous en tout cas car vous avez certainement vu le RDR de Dramane Ouattara se battre et se débattre comme un beau diable afin de maintenir le président sorti au pouvoir. Mais comme dans vos pays, contrairement aux nôtres, on ne peut pas triompher sans avoir raison, votre candidat l'a emporté au grand bonheur de tous les peuples qui ont été décimés par Sarkozy sur le continent africain.
Comme Nicolas Sarkozy lors de son ascension à l’Élysée, vous prédisez la mort de la Françafrique; vous reconnaissez même que la jeunesse africaine a aujourd'hui une mauvaise image de la France, compte tenu de la violence particulière dont a fait preuve votre pays lors des récents évènements qui ont secoué notre pauvre continent. Vous clamez que François Hollande est un homme nouveau contrairement à François Mitterrand qui lui, avait été administrateur de colonies. Votre discours semble sincère je dois l'avouer, vous savez trouver les mots pour faire rêver tout un peuple mais........ mais et mais, nous VOULONS UN SIGNE de votre bonne foi.
Pourquoi nous demandons un signe ? Parce que nous sommes maintenant comme une belle femme qui, toute sa vie, espérait rencontrer l'homme qui lui était destiné afin de vivre l'amour vrai qui est raconté dans les contes et les livres. Sa foi en l'amour l'a emmenée à faire confiance à plusieurs soupirants qui, après avoir abusé d'elle, l'ont abandonnée. Aujourd'hui, elle se retrouve à l’orée de la ménopause avec plusieurs enfants sous la main. Dans le quartier, on l’a traitée de pute et de fille de mœurs légères mais en fait, elle est victime de sa confiance en son prochain. Elle a toujours cru que l'homme ne pouvait pas être méchant gratuitement mais les faits sont là. Quelle attitude pensez-vous qu'elle adopterait face a son prochain soupirant ? Elle exigerait de lui plus que des mots, elle lui dirait '' si tu m'aimes, épouse-moi''.
Et d'ailleurs, demander un signe n'a rien d'amoral et d’immoral. L'histoire de la bible nous raconte qu’à plusieurs reprises, des personnes à qui le tout-puissant avait confié des missions, lui ont demandé un signe pour être bien sûrs que le message venait bien de lui. Lorsque Marie, la compagne de Joseph, est tombée enceinte sans qu'il ne l'ait touchée, il a fallu que Dieu lui envoie un signe afin qu'il comprenne qu'elle ne lui avait pas été infidèle mais qu'elle était en mission pour son compte. Après le déluge auquel a survécu Noé, Dieu a bel et bien fait apparaître un arc-en-ciel afin de tisser une nouvelle alliance et lui promettre qu'il ne détruira plus le monde comme il l'a fait.

Mr Koffi Yamgnane, les Ivoiriens Français mais aussi les Ivoiriens Ivoiriens veulent un signe de votre leader. Il lui suffit de faire libérer Michel Gbagbo, fils du président Gbagbo qui n'occupait aucune fonction politique et administrative durant les dix années passées par son père à la tête de l'exécutif ivoirien et qui se trouve depuis plus d'un an en prison et dont le délit est d’être ''le fils de son père'' comme l'a précisé Mr Ahoussou Jeannot, actuel 1er ministre d'Alassane Ouattara.
Durant le débat du second tour, Mr Hollande a plusieurs fois rappelé à son adversaire qu'il y avait 9 otages français dans le monde contrairement au chiffre de 8 dont parle la presse en général. Nous osons espérer qu'il pensait à Michel.
Nous voulons croire en votre volonté de changement donc de rupture mais nous avons tellement été abusés que nous voulons maintenant un signe.
FAITES LIBÉRER MICHEL GBAGBO.

Bon début de quinquennat à vous et au Parti Socialiste français.

Texte - Steve Beko (Facebook), mis en ligne par l'indispensable Gri Gri international:

jeudi 10 mai 2012

Kofi Yamgnane : "La France se sait contestée sur le continent africain, notamment par la jeunesse"


INTERVIEW


PARIS (© 2021 Afriquinfos) - Martin Kofi Yamgnane, Franco-togolais, ex maire de Saint Coulitz (en Bretagne, France), a été conseiller Afrique du candidat Hollande durant la campagne présidentielle française qui vient de s’achever. Au moment où l’ancien patron du PS s’apprête à s’installer à l’Elysée, Kofi Yamgnane livre à «Afriquinfos » les principales réorientations à attendre dans la politique de l’Hexagone en Afrique, sous l’ère Hollande ; sans se priver de piques politiques à l’endroit du président Sarkozy. (Interview réalisée par Edem Gadegbeku)
Jeudi 10 mai 2012 | 15:15 UTC


Kofi Yamgnane : "La France se sait contestée sur le continent africain, notamment par la jeunesse"
CC BY jyc1. Kofi Yamgnane
Un autre François va mettre pied à l’Élysée à l’issue du second tour de la présidentielle française. Au-delà des annonces électoralistes, quels sont les signes non-trompeurs que le discours de M. Hollande sera suivi de gestes concrets, dans le cadre de la rupture qu’il prône dans les relations incestueuses entre la France et l’Afrique ?
François Hollande est un homme simple et pragmatique. Ainsi, lors de la présentation de ses « 60 engagements pour la France », le 26 janvier dernier, il avait placé son projet présidentiel dans une démarche de volonté, de lucidité et avant tout de clarté et de justice. Telle est à nouveau sa démarche aujourd’hui dans la perspective où il lui reviendrait de redéfinir les relations de la France avec les pays d'Afrique et en particulier ces pays sur lesquels l’histoire a conduit la France à exercer divers mandats.
Telle a toujours été sa démarche tout au long de sa vie publique: jalonnée par la droiture, l'honnêteté et la probité. Ces vertus suffisent à lui faire mériter une présomption de sincérité, en attendant de le juger sur les actes.
Vous avez bien connu les deux François. Où se situe fondamentalement la différence entre leurs deux personnalités, dans leur approche générale de l’Afrique?
Dans l'approche de la politique africaine de la France, il y a un paramètre très important qu'il faut toujours mettre en avant : c'est l'appartenance à une génération. François Mitterrand appartenait à la vieille génération des Français qui ont participé à la colonisation de l'Afrique et l'ont dirigée comme une possession: Mitterrand a même exercé les responsabilités de Ministre des Colonies !
François Hollande n'a pas connu les colonies et ne manifeste aucun des  réflexes propres aux anciens coloniaux. Son approche ne contient aucun a priori bon ou mauvais. L'Afrique est pour lui un continent comme un autre, avec ses atouts, avec ses faiblesses avec lesquels il travaille et où les maîtres-mots sont respect mutuel et considération réciproque.
Faut-il réactualiser le discours de la Baule pour matérialiser la vision prônée par M. Hollande dans les rapports France-Afrique ou plutôt inventer de nouveaux mécanismes pour "contraindre" les États partenaires de la France sur le continent noir à plus de démocratie ?
(…) Si les principes énoncés dans le discours de la Baule étaient justes, leur application ne fut pas à la hauteur de l’espérance levée.
Les années 1990 ont permis au multipartisme de se généraliser mais, en dehors de quelques exceptions, cette démocratisation se fit en trompe-l’œil. L’existence de processus électoraux formels n’a pas empêché certaines dynasties familiales de perdurer. Nombre de ces scrutins ont été marqués par des fraudes toujours massives et des violences inadmissibles.
François Hollande prendra en compte l'impératif démocratique: au Sud comme au Nord du Sahara, la jeunesse africaine nourrit une vraie aspiration à la démocratie, à la liberté et au respect de ses droits élémentaires. Elle est partout exaspérée face à l’injustice sociale, la pauvreté, les inégalités, les manquements à la liberté de la presse ou à l’indépendance de la justice, et exprime colère et révolte face à la confiscation du pouvoir par un clan (…)
La France saura se comporter en partenaire attentif devant des événements tels que ceux intervenus au Maghreb, s'ils venaient à se reproduire. Elle encouragera partout la recherche de solutions pacifiques négociées conformément à la culture et aux civilisations africaines: à l'instar du Président Nelson Mandela, François Hollande encouragera partout le dialogue, le pardon et la réconciliation pour éviter l'affrontement et la violence (…)
Mais que l'on ne s'y trompe pas: la France de François Hollande ne s'octroie pas le droit de «contraindre» qui que ce soit à «plus de démocratie». Elle entend simplement respecter la démocratie là où elle existe et soutenir tous ceux qui se battent ailleurs à son avènement.
De la parole à l’acte, comment l’Élysée pourra-t-elle dénoncer des élections frauduleuses dans des États africains dans lesquels sont implantées de nombreuses succursales rentables des diverses multinationales indispensables au rayonnement de l’économie française ?
Il en va des relations entre les pays comme il en va entre les hommes: tout comme l'intérêt personnel ne doit pas guider à lui seul l'amitié entre les hommes, les intérêts économiques ne sont pas et ne doivent pas être l'unique grille de lecture des rapports entre la France et les États africains.
Si François Hollande a choisi de mettre de la transparence, de la vérité et de l'humanisme dans les relations d'État à État, ce n'est pas pour ensuite les laisser détériorer par des attitudes ou des actions «troubles», dans le seul intérêt économique d'entreprises françaises publiques ou privées opérant sur le continent. Elles devront respecter les règles de transparence et prendre leurs responsabilités en matière sociale, sociétale et environnementale...Telle est sa volonté.
Dans ces conditions, rien ne s'opposera plus à l'obligation pour cette nouvelle France d'appeler des scrutins justes, démocratiques et transparents ; de souhaiter partout l'alternance.
L’Afrique a été peu présente dans le débat électoral français, aussi bien à gauche qu’à droite. Le débat du 2 mai a confirmé cet état de chose. Comment peut-on prétendre reformater les relations France-Afrique sans que l’opinion française n’en soit informée dans sa majorité ?
Le débat présidentiel a fait en effet peu cas des relations internationales en général et du continent africain, en particulier ; du moins dans l'expression publique et les Français eux-mêmes s'en sont plaints. C'est d'autant plus navrant que, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy n'ont eu de cesse de dévier le débat en brandissant le spectre de l'immigration (…)
Il faut éviter de se fier aux seules apparences: l'absence de débat public n'est pas synonyme d'absence de ligne politique. Autour de François Hollande et en ce qui concerne l'Afrique notamment, beaucoup de groupes de travail se sont constitués sur sa situation économique, politique, sociale ainsi que sur ses problèmes de sécurité et d'intégrité géographique; beaucoup de réflexions ont été initiées; beaucoup de propositions ont été élaborées... Tout cela pour vous dire que la matière ne manquera pas au nouveau Président afin de l'aider à affiner et mettre en œuvre la nouvelle politique africaine de la France.
Beaucoup de membres de l’entourage de François Hollande ont répété durant la campagne présidentielle qu’il n’est pas opportun de faire un procès d’intention à leur candidat sur l’Afrique. M. Yamgnane, quel sort la présidence PS va-t-elle réserver au délicat dossier des comptes d’opération excédentaires (depuis plusieurs années) de la BCEAO et de la BCEAC domiciliés au trésor français ?
Votre question pose celle de l'existence même du franc CFA, arrimé à l'euro via le Trésor français. Il s'agit d'une dérogation exceptionnelle que la France a obtenue auprès des autres pays européens, à la demande des gouvernants africains francophones. Très précisément, il faut savoir que cette monnaie commune sert de régulateur commercial entre l'Afrique de l'Ouest (commerce déficitaire) et l'Afrique Centrale (commerce excédentaire).
L'existence et la permanence d'un franc dans des pays tiers (14 pays africains, les Comores et quelques Îles du Pacifique), alors que la France elle-même a abandonné sa monnaie nationale, peut paraître choquante aux Africains, notamment les plus jeunes d'entre eux... Mais ce n'est pas à la France de prendre l'initiative d'une monnaie commune propre à l'Afrique! Battre monnaie pour un pays est un acte hautement symbolique pour des pays qui se veulent «souverains». La France peut les y aider si les Africains le lui demandent, mais elle ne peut pas se substituer à eux. En attendant, les comptes d'opération des banques centrales africaines resteront domiciliés au Trésor public français, puisque telle est la demande des dirigeants africains utilisateurs du CFA.
Vous nous tendez la perche. Vous êtes à la fois un homme politique en France et en Afrique. Les mutations souhaitées dans la Françafrique ne dépendent-elles pas aussi et en grande partie de la prise de conscience des présidents africains sur ce sujet, qu’ils soient ou non illégitimes?
Cette «Françafrique» illustre les relations bilatérales «incestueuses» entre certains chefs d'État africains et le chef de l'État français, relations qui présentent de multiples facettes:
le soutien ou la tolérance vis-à-vis de régimes politiques dictatoriaux, parfois installés par le gouvernement français lui-même, malgré le rejet de la majorité des habitants ; les circuits mafieux d'argent ; le déni de l’Histoire; des politiques de solidarité qui s’effritent ; des interventions militaires improvisées et l'absence totale de respect des peuples africains et de leurs dirigeants.
La fin de ce système dépend donc de façon symétrique des parties (...) Et donc les Chefs d'État africains, légitimes ou pas, doivent en prendre conscience, pour ceux qui ne le sont pas encore...
À l’heure actuelle, il existe plus de locuteurs de français en Afrique qu’en France. Quel sort le PS réservera-t-il aux langues africaines face au français qui bénéficie du soutien diplomatique de la Francophonie pour rayonner ?
Il est incontestable qu'au sein de l'organisation de la Francophonie, la langue française et les langues africaines sont traitées de façon inégalitaire (…) En tous cas, si la volonté des pays où coexistent plusieurs langues officielles est de les utiliser de façon égalitaire et qu'ils demandent un soutien diplomatique de la part de la Francophonie pour leur promotion, je ne vois aucun inconvénient à ce que la question soit débattue au sein de l'organisation.
Le PS n’a jamais condamné l’intervention de la France en Libye et a mis le rôle décisif joué par l’armée française en Côte d’Ivoire sur le dos de «la défense de la vérité des urnes». Votre formation a-t-elle adopté ces positions en Libye et en Côte d’Ivoire par opportunisme politique ou elle y annonçait les couleurs d’une nouvelle lecture des relations franco-africaines ?
Après la décision du Président de la République française dont c'est l'apanage exclusif,   nos groupes parlementaires ont pris acte de l'intervention française en Libye ainsi qu'en Côte d'Ivoire. En intervenant ainsi dans ces conflits intérieurs propres à des pays souverains, la République française a répondu à la demande de la communauté internationale. Il s'agissait dans un cas, d'aider la «révolution libyenne» initiée par les Libyens eux-mêmes qui avaient décidé de reprendre leur sort en mains en construisant la démocratie politique de leur choix.
Dans l'autre cas, c'est toujours la Communauté internationale qui avait, à la demande même des différents protagonistes ivoiriens, accepté d'arbitrer un scrutin qui s'annonçait comme celui de tous les dangers. Dès lors que «l'arbitre » - l'objectif démocratique affiché étant de respecter le libre choix du peuple ivoirien- avait dit le droit en désignant un vainqueur et un vaincu, il était difficile de ne pas conduire le processus électoral jusqu'à son terme.
Je déplore, en tant que fils d'Afrique, que la volonté exprimée par les dirigeants du continent ait été bafouée par Nicolas Sarkozy qui avait interdit, souvenez-vous, le survol du territoire libyen par l'avion transportant la délégation de l'UA présidée alors par Teodoro Obiang Nguema.
La présence contestée de la France sur le continent noir, 50 après les indépendances, c’est aussi la survivance de ses bases militaires dans plusieurs capitales, en dépit de la renégociation des «Accords de défense» sous M. Sarkozy. Avec le PS à l’Elysée, l’Hexagone pourra-t-elle défendre ses intérêts tous azimuts tout en mettant fin à la présence stratégique de ses militaires sur le continent noir ?
La France se sait contestée sur le continent africain, notamment par la jeunesse. Pour autant, la France ne peut pas se désintéresser de la sécurité sur le continent africain. Elle souhaite donc  participer au renforcement de la sécurité collective en Afrique. Dans cet objectif, François Hollande souhaite repenser la politique de lutte contre le terrorisme, en particulier au Sahel, pour permettre aux forces nationales concernées de lutter plus vigoureusement et plus efficacement contre Al-Qaïda au Maghreb Islamique et les entités qui collaborent ou commercent avec cette organisation (…)
La logistique mise en place pour cela le sera à la demande et avec l'accord des États africains (…). 

jeudi 26 avril 2012

En ces temps incertains pour tous les citoyens de France, j'invite tous les Républicains à dire... "J'aime" d'un seul click. Marine et Nicolas aimeront-ils eux aussi ? 

ART. 4. - Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français.


Constitution de la première République française, du 24 juin 1793

sursauttogo: LE RPT EST MORT: VIVE L'UniR!

sursauttogo: LE RPT EST MORT: VIVE L'UniR!: Créé à Kpalimé en 1969 par le Général Étienne Eyadema et ses zélés thuriféraires («...tous des flatteurs, des menteurs, des voleur...

LE RPT EST MORT: VIVE L'UniR!





Créé à Kpalimé en 1969 par le Général Étienne Eyadema et ses zélés thuriféraires («...tous des flatteurs, des menteurs, des voleurs...») comme il les décrivait lui-même, le RPT était Parti unique et Parti-État comme il l'est encore aujourd'hui.
Le RPT gouverne. Le RPT administre. Le RPT rend la justice. Le RPT est tout à la fois l'armée, la police et la gendarmerie. Le RPT tient le cordon de l'économie nationale et des finances nationales. Le RPT, c'est le Trésor Public: il prélève à la source les cotisations obligatoires pour tous les Togolais!
En ce mois d'avril 2012, tout ça, c'est fini! Le RPT est dissous, mort et enterré à Blitta. Il a rejoint dans l'au-delà son géniteur et quelques-uns de ses thuriféraires («...tous des flatteurs, des menteurs, des voleurs...»). L'Union pour la République (UniR) est née.
Il ne reste plus au peuple togolais qu'à espérer que ses deux fils préférés, Faure et UniR, lui rendent son honneur, sa dignité et sa liberté.
Laissons donc l'un et l'autre nous montrer ce dont ils sont capables, présomption de sincérité oblige! Nous serons vite fixés: pour illustrer son indépendance vis-à-vis du défunt RPT et pour affirmer son identité propre, l'UniR doit poser un acte fondateur, à savoir rétablir pour toutes les élections un scrutin à deux tours. Et puis l'ampleur des fraudes aux élections législatives prochaines nous permettra de juger sur pièces!
En attendant, travaillons à l'alternance!
Fait à Paris, le 20 avril 2012

samedi 21 avril 2012

Le deal entre la France de Sarkozy et le MNLA


Un véritable complot est tramé entre la France et le MNLA contre le Gouvernement du Mali.
En effet, mécontente d’une part du soit disant laxisme d’ATT face aux enlèvements de ses ressortissants par l’Aqmi, et d’autre part voyant l’intention du gouvernement du Mali d'écarter les sociétés françaises dans l’attribution du marché d’exploitation de son futur pétrole au nord, la France a délibérément cherché à faire un deal avec la rébellion touareg en vue de déstabiliser le régime d’ATT et d’inciter les Targui à réclamer l’autonomie, voire l’indépendance de leur Région (Azawad). Le deal stipule que la France s’engage à soutenir financièrement, diplomatiquement et stratégiquement les séparatistes jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à l’atteinte de leur objectif final. En contrepartie, les séparatistes devront s’engager à confier aux sociétés françaises l’exploitation du pétrole du nord du Mali ainsi qu'à éradiquer l’Aqmi de la zone.
Le scénario monté est le suivant:
Les rebelles devront se soulever et attaquer les camps militaires du grand Nord (Aguelock et Kidal) en vue de libérer le septentrion malien. La France pourra alors les ravitailler en armements, carburants et autres via l’aéroport de Tessalit. Ils devront continuer la progression vers l’Est en annexant Gao et Tombouctou. Une fois Tombouctou tombée, l’objectif est en partie atteint. La France de son côté s'engage à garantir la légitimité et la protection des rebelles en empêchant la CEDEAO d’intervenir militairement. Pour ce faire elle devra anticiper en convoquant une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU (ce qui masquera son soutien aux séparatistes) pour demander un arrêt des hostilités aux belligérants et afin que soit privilégié le dialogue. Dans le plan, il est prévu que le MNLA proclame la fin des opérations militaires dans les heures qui suivront la déclaration de l’ONU. Alors, la CEDEAO qui ne peut agir sans l’aide et l’aval de l’ONU, sera contrainte de renoncer aux interventions militaires contre les rebelles. Aussi de par leur déclaration anticipée de cesser-le-feu, les rebelles parviendront à obtenir la confiance de la communauté internationale. Ainsi, ils réclameront leur autonomie territoriale afin de finaliser le deal conclu. Dans le deal, il a été recommandé au porte-parle de MNLA, M. Moussa Ag Attaher (logé, escorté et protégé par la France), de tout faire pour éviter tout soupçon sur la France en ne citant celle-ci qu’en dernier ressort dans son appel envers les communautés Internationales.
C’est pourquoi, chaque fois il citera dans l'ordre, les Nations Unies, les USA et ensuite la France. Voyez cette recette facile ! Qui aurait cru qu’une telle attitude, qu’un tel complot proviendrait de la France ? C’est regrettable, c’est pitoyable et c’est indigne de la part d’une soit disant Puissance ! Ces moyens ignobles et indécents déshonorent la France. C’est une violation grave du traité colonial qui lie le Mali à la France. Est-ce que les citoyens maliens ont obligation de payer les erreurs de laxisme de leur premier dirigeant ?
Dans tous les cas c’est un signal fort à l’endroit de tous les autres pays colonisés par la France, pour qu’ils sachent que la France n’a pas d’amis mais des intérêts et qu’elle est prête à vendre son honneur pour sauvegarder ses intérêts.
Nous pensions que la France pouvait avoir de moyens plus légaux pour contraindre un gouvernement laxiste que de déclencher une guerre de division territoriale et de conflit ethnique. Elle sera comptable de tout ce qui adviendra. Elle devra savoir qu’elle est passible de poursuite pénale, de crime de guerre en ayant provoqué l’invasion du territoire malien par les rebelles venant de Libye avec des armements lourds.
L’objectif de la présente pétition est de faire éclater au grand jour le complot tramé par la France et le MNLA contre le gouvernement du Mali.
Il est urgent que le Gouvernement du Mali saisisse la cour pénale internationale pour demander réparation à la France pour complot contre son intégrité territoriale et aussi à l’OTAN pour sa responsabilité dans la crise en aval de la guerre de Libye. Nous avons dénoncé le fait et il est désormais de la responsabilité des autorités institutionnelles de notre État à poursuivre le combat en saisissant qui de droit.
Maliens, Maliennes,
Demeurons unis. N’offensons pas les ressortissants français vivant chez nous car ils ne sont pas comptables des erreurs de leur pays. Mais haïssons la France et sabotons toutes ses coopérations. Haïssons Nicolas Sarkozy et son gouvernement fantoche. Levons-nous pour réclamer le droit de réparation. Demandons l’aide des USA, de la Chine et de la Russie. Tout sauf la France et tout contre la France et ses alliées.
Ce message est écrit ce jour, Mercredi 21 Mars 2012 par la Coalition Malienne pour l’Unité Territoriale (CMUT):
Suivez le déroulement des choses et vous donnerez raison à ceux qui l’ont écrit
D’autres révélations plus intrigantes sont en cours.
« L’union sacrée pour la libération du Nord est la thérapie qui, avec l’ensemble de toutes les forces vives, sans distinction d’âge, de race et d’appartenance politique, permettra de relever le défi qui se pose à toute la nation malienne».
Envoyez ce message à tous les Maliens et à tous les Africains pour qu’ils sachent les dessous et le non-dit de la guerre au Mali.
Un africain.

lundi 9 avril 2012

«Sacrée trouille»



Par VINCENT GIRET
Imaginons un seul instant que François Hollande ait été Président de la République au moment du double drame de Montauban et de Toulouse. Les ténors de la droite n’auraient pas raté pareille aubaine pour instruire le procès en laxisme de la gauche au pouvoir. On les entend déjà dresser la liste des «graves défaillances» : «Comment a-t-on pu laisser sans surveillance un islamiste français expulsé d’Afghanistan et fiché comme tel ?» «Pourquoi aucune enquête suivie n’a-t-elle été diligentée sur un homme jugé si dangereux par les Etats-Unis qu’il figurait dès 2010 sur la liste noire des personnes interdites de vol ?» «Comment un jeune homme de 23 ans a-t-il pu collectionner en France tant d'armes de guerre, apprendre à s’en servir et accumuler un si important butin d’argent frais sans être jamais repéré ?»…
Mais revenons au réel, c’est Nicolas Sarkozy qui préside la France et qui commande ses services de renseignements. Et le chef de l’Etat a dépêché en première ligne ses proches et les hauts cadres de la police pour construire à chaud le «vrai récit» de Toulouse. Il est d’ailleurs assez déconcertant de voir le zèle et la promptitude avec lesquels certains médias ont restitué la parole officielle, sans distance ou sens critique. Le réel, en matière de sécurité, ce n’est ni la fébrilité électorale, ni la pensée magique, mais la vérité du terrain, des faits, des situations. La gauche aurait beau jeu de rappeler qu’il y a belle lurette qu’elle a viré sa cuti sur ce sujet, que le Raid a été créé par le socialiste Pierre Joxe et que l’austère tandem Jospin-Chevènement n’a pas franchement laissé le souvenir de l’amateurisme ou de l’extrême tolérance dont l'accuse la droite. Nicolas Sarkozy use d’une vieille ficelle. En 1947, déjà, un conseiller à la Maison Blanche soufflait au président Truman, en pleine période électorale: «si vous voulez que le peuple vous suive, il faut lui foutre une sacrée trouille».