La
ville de Dapaong en ébullition : une personne serait morte dans le
rang des « miliciens », usage de gaz lacrymogènes pour disperser
les manifestants devant la préfecture.
©
Afreepress (Lomé, le 16 mars 2015)-La ville de Dapaong (600 km au
nord de Lomé) s’est encore illustrée ce lundi pour la seconde
fois après 2013, dans le bras de fer qui oppose le gouvernement à
la Synergie des travailleurs du Togo (STT). Les échauffourées entre
« miliciens » et membres de la synergie signalées depuis
ce dimanche dans la ville de Dapaong, aurait finalement fait un mort
ce lundi.
C’est
ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress d’une source dans
la ville de Dapaong selon laquelle ce lundi matin, les enseignants
ont prévu faire une Assemblée générale à 7 heures. Les miliciens
se seraient encore préparés pour les attaquer. Les élèves sortis
nombreux, sont venus au secours de leurs enseignants. Une course
poursuite derrière les « miliciens » armés de gourdins
et de machettes s’en est suivie mais ils ont fui. Néanmoins,
malheureusement, il y avait un d’entre eux sur qui la main a été
mis. Il a été passé à tabac. Des dernières nouvelles, on a
appris qu’il aurait succombé ».
La
foule composée d’enseignants et d’élèves s’est ensuite
dirigée vers la préfecture parce qu’ayant appris que le ministre
de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Yark Dahemane
arrivait dans la ville.
« Non
loin de la préfecture, la foule a dépassé un cordon policier et
s’est ruée sur la préfecture que les manifestants ont tenté de
saccager. D’autres se sont rués sur l’hôtel de Dapaong où
serait le ministre. Devant cette menace et que les élèves faisaient
usage de cailloux pour saccager le bureau du préfet, les gendarmes
et les policiers n’ont eu autre choix que de lancer les gaz
lacrymogènes pour disperser la foule et des courses poursuites ont
suivi dans plusieurs quartiers », a déclaré un enseignant
contacté par l’Agence.
Le
calme serait revenu dans la ville dans l’après-midi aux environs
de 15 heures.
Tout
a commencé ce dimanche 15 mars où des personnes non clairement
identifiées et armées de gourdins cloutés et de machettes ont fait
irruption dans la réunion des enseignants. Selon les informations,
plusieurs personnes ont été blessées.
En
2013, deux (2) élèves ont été assassinés lors de manifestations
de rue dans cette même ville...et jusqu'à ce jour, les
assassins(des policiers), n'ont toujours été ni trouvés, ni
traduits devant un tribunal !!!
Quand
on vous dit « Gouvernement togolais= gouvernement voyou »,
certains ont du mal à en comprendre le sens !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire