dimanche 1 avril 2012
SARKOZY, QU'AS-TU FAIT AU MALI???
Après moi le déluge, serait-on tenté de dire concernant Att. Sans moi le déluge, peut-on estimer à propos de Sarkozy. Car nul n’ignore que la situation d’insécurité qui prévaut au septentrion malien était prévisible et gérable par anticipation, surtout que le voisin nigérien avait usé de la recette idoine. Mais au Mali, on a fait comme si on ne savait rien, on admet tout, même l’envahissement de notre territoire par des bandits armés. Où étaient Att et Sarkozy quand le MNLA, les salafistes et AQMI s’organisaient pour attaquer le Mali ? Que font-ils pour libérer le Nord Mali de cette bande de tueurs et de narcotrafiquants?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Il ne faut tout de même pas oublier que la France a malheureusement des otages détenus au Mali, ce qui, de fait, réduit la capacité d'intervention directe de notre pays.
RépondreSupprimerPar ailleurs l'AQMI et les touareg ne sont pas réellement alliés.Ils ont, pour l'heure, un objectif commun: l'affaiblissement des institutions maliennes.
Mais il n'est pas interdit de penser qu'ils pourraient retourner leurs armes contre les islamistes en échange d'une reconnaissance partielle de leur autonomie.
Trouver une solution de paix durable et juste au Mali est un des enjeux majeurs de la nouvelle politique de la France en Afrique.
François Hollande sera bientôt à la manœuvre, on verra bien à quel point il a envie de s'impliquer dans tout cela.
Mais il serait illusoire de penser que la France seule a les moyens d'imposer la paix.C'est aussi la mission des grandes organisations africaines de s’occuper de ces problèmes et elles l'ont fait!
ATT, dont le comportement a été souvent équivoque, aurait pu donner les moyens à son successeur d'agir...il ne l'a pas fait et ses tergiversations douteuses ont connu la conclusion que l'on sait.
Aujourd'hui le futur Président malien sera élu, alors que la moitié du territoire national est aux mains d'une force hostile: quel sera sa légitimité?Si une élection était organisée dans une France pour moitié occupée pourrait-on dire que l'élu représenterait l'ensemble de la nation?
Accepter de mettre en place un scrutin au Mali dans de telles circonstances, c'est valider l'idée que la zone occupée ne fait déjà plus partie du territoire national puisque elle ne compte pas dans l'élection...c'est d'une certaine manière reconnaître de façon indirecte mais évidente l'indépendance voulue par le MNLA...bref c'est une connerie.
Je suis d'accord avec vous sur l'ensemble de ce que vous dites, mais ce n'était pas là le snes de mon propos. Je vous suggère de lire l'autre rubrique"...dégâts collatéraux" et vous verrez que nous avons des points de vue convergents.
SupprimerCe que j'ai conseillé à mon candidat, F. Hollande, c'est d'européaniser les interventions sur le continent, car la France seule n'a plus les moyens d'une politique exclusivement bilatérale.
Merci de votre contribution.