La
radicalisation du peuple togolais, qui n'hésite plus à opter pour
la stratégie du désespoir dans sa lutte contre le pouvoir de Faure
Gnassingbé, et dont il ne veut plus, est forcément inquiétante.
Tout comme est inquiétante la dérive de certains éléments de
l'armée, qui n'hésitent plus à ouvrir le feu sur des jeunes
collégiens, de l'âge de leurs propres enfants, comme ce fut
malheureusement le cas hier lundi à Dapaong.
Que
se passe-t-il exactement sur la Terre de nos Aïeux? Qu'est-ce qui
justifie cette crispation qui fait courir à notre beau pays un
véritable danger d'implosion? Une grève d'enseignants est-elle
illégitime dans une «démocratie apaisée»? Une manifestation
d'écoliers, d'élèves et de lycéens pour demander le retour de
leurs enseignants mérite-t-elle un tel déploiement de parachutistes
pour «maintenir l'ordre»?
Voilà
l'enchainement qui a abouti à deux morts violentes de victimes
innocentes dont le jeune Sinandare Gouyano Anselme ainsi que
plusieurs blessés...
Dans
ce contexte dramatique, mes premières pensées vont aux parents des
enfants assassinés sans raison. Le Mouvement populaire et
patriotique Sursaut-Togo, ses militants, ses sympathisants, ses amis
ainsi que son président présentent toutes leurs condoléances
attristées aux familles éplorées et les assurent de leur soutien
et de leur solidarité dans le drame épouvantable qui les frappe.
Le
Mouvement populaire et patriotique Sursaut-Togo appelle le régime de
Faure Gnassingbé à davantage de retenue car la violence qu'il a
toujours utilisée pour se maintenir au pouvoir a fait assez de
victimes depuis un demi-siècle de règne. Il est important
aujourd'hui que le pouvoir mette fin à l'impunité en faisant toute
la lumière autour de ce massacre et en punissant les coupables.
Le
Mouvement populaire et patriotique Sursaut-Togo appelle l'opposition
à prendre ses VRAIES responsabilités, son UNITÉ, il n'en est que
temps, afin de préparer sereinement l'alternance politique qui nous
tend les bras dès les prochaines échéances électorales
Pour
Sursaut-Togo
Le
Président
Kofi
Yamgnane
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