Siaka
Sangaré:
« Le
fichier que nous laissons n’est pas fiable, il est juste
consensuel »
Après
les grandes vagues qu’elle a soulevées ces derniers jours, la
question du fichier électoral s’est estompée depuis mardi à la
fin de la réunion du comité de suivi de l’élection
présidentielle du 25 avril 2015. Durant les 10 jours de travail, les
experts n’auraient détecté rien qu’un peu plus de 8 mille
doublons dans le fichier électoral. Le reste serait acceptable.
En
conférence de presse mercredi au siège de la Commission électorale
nationale indépendante (Céni), le général malien, Siaka Sangaré
et son compagnon qui ont travaillé sur la consolidation du fichier
électoral avec les experts des candidats et de la société belge
ZETES ont rendu publics les résultats de ses travaux. Dans le cadre
de la recherche des inscriptions multiples, 8.119 cas ont été
identifiés comme des doublons et supprimés.
L’autre
constat fait par l’OIF est que plus de 2 millions d’électeurs
ont été enregistrés sur témoignage; ce qui représente 75% de
l’électorat contre 22% seulement qui l’ont été sur
présentation de la carte d’identité.
Le
fichier électoral compte désormais 3 509 258 2 électeurs. 4112
centres de vote et 8994 bureaux de vote seront opérationnels sur
toute l’étendue du territoire national.
«
Le fichier électoral que nous laissons n’est pas fiable. Mais il
est consensuel », a déclaré le Général Siaka Sangaré, chef de
la mission de la Francophonie.
Le
fichier a été analysé avec des méthodes moins avancées que
celles d’un audit professionnel.
La
mission a fait savoir qu’elle n’avait jamais recommandé le
report de la présidentielle mais aurait pu le faire si c’était
nécessaire.
Ainsi,
la Francophonie recommande une professionnalisation de la Céni, le
transfert de la technologie, la modification du code électoral en
tenant compte de la biométrie, l’invalidation des numéros de
cartes anciennes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire