Un
des candidats aux élections présidentielles togolaises d'avril
2015, M. Jean-Pierre Fabre nommé « ...chef de file de
l'opposition parlementaire » par le gouvernement, se félicite
de l’adoption du décret d’application sur le statut de
l’opposition car il va désormais pouvoir jouir des prébendes
attachées à son titre tant revendiqué : avantages matériels
et financiers et autres privilèges, le tout financé par le
contribuable togolais. Il ne semble pas être trop gêné de devoir
satisfaire aux obligations imposées par son heureux adversaire,
telles que la participation aux manifestations officielles ou encore
l'obéissance aux injonctions du pouvoir concernant sa conduite...
« un comportement de citoyen républicain !» Vaste
programme !
En
acceptant de se faire ainsi lier pieds et poings par le pouvoir, M.
Fabre a donné la réponse à tous les Togolais et tous les étrangers
à leur question : « ...pourquoi donc, l'ANC sachant que
le scrutin du 25 avril 2015 est pipé d'avance et après avoir exigé
quelques réformes préalables sans succès, a-t-il renié sa
parole première pour y aller, malgré tout, légitimer le prince de
Pya...? »
C'est
donc logiquement que le chargé de la communication de l'ANC, M. Eric
Dupuy, s’est félicité mardi 26 janvier de l’adoption de ce
fameux décret pris par par le gouvernement.
Ainsi
la boucle est bouclée et les Togolais qui ont enfin compris que le
pouvoir comme l'opposition, ont décidé de leur tondre la laine sur
le dos jusqu'à ce que mort s'en suive !
La
morale de cette histoire : il n'y a que dans des « démocraties »
bananières dont le Togo est l'exemple caricatural, qu'on peut
assister à de tels jeux de rôle.
À
l'extérieur et notamment en France, c'est une situation qui ne fait
pas seulement sourire, c'est plutôt par de gros éclats de rire que
la nouvelle est accueillie...
Pauvre
Togo !
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