Le
chef de l’État Faure Gnassingbé a séjourné du 29 février au
1er mars en terre suisse. C’est dans le cadre de la 31ème
session du Conseil des Droits de l’Homme tenue à Genève. Une
rencontre au cours de laquelle il a exhorté la Communauté
internationale à intensifier ses actions en matière des Droits
de l’Homme. Une exhortation qui contraste scandaleusement avec
la réalité des Droits de l’Homme au Togo, le pays qu'il dirige
d'une main de fer.
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Randolph
Antoine, citoyen franco-togolais, docteur vétérinaire en Alsace,
a été enlevé le 22 février dernier à Lomé et actuellement
toujours détenu à l’Agence Nationale du Renseignement (ANR)
togolais ; Pascal Bodjona aura passé 525 jours de détention
dans la prison civile de Tsévié, sans jugement malgré une
procédure entaché d’irrégularités ; Étienne Yakanou
est mort en prison dans le cadre de l’incendie du grand marché
de Lomé, Les récentes manifestations à Mango ont fait 9 morts
par balles...etc. La liste est interminablement longue.
À
ces détentions arbitraires s’ajoutent les répressions
sanglantes des manifestations de l’opposition et de nombreux
médias sont fermés.
Voilà
ce à quoi ressemble la situation réelle des Droits de l’Homme
au Togo et qui préoccupe Amnesty international dans son dernier
rapport.
Curieusement,
tout cela semble échapper à Faure Gnassingbé qui peint en blanc
la réalité des Droits de l’Homme au Togo.
Il
ose dire, toute honte bue : «Nous avons pris les mesures
nécessaires avec hardiesse pour l’enracinement des droits de
l’Homme dans toutes les sphères de la vie de notre peuple. Que
ce soit, la refonte de l’arsenal juridique national pour
intégrer les instruments normatifs internationaux relatifs aux
droits de l’Homme ratifiés par le Togo, la liberté
d’expression, d’association et de manifestation,
l’organisation d’élections crédibles, transparentes sans
violence, l’incrimination de la torture sous toutes ses formes,
la protection des minorités notamment les enfants, les femmes,
les personnes handicapées et âgées », a-t-il déclaré lors de
son intervention.
Pour
lui, le Togo est un paradis en matière des Droits de l’Homme.
Malheureusement, les faits sont là pour témoigner comment les
Droits de l’Homme sont bafoués au Togo.
À
l’écouter, on se demande de quel Togo il parle. Comme dirait ma
grand-mère : « Pas même dans ses rêves ! ». C’est
visiblement le cas chez Faure Gnassingbé, puisque la réalité
est toute autre et que c'est le mensonge qui gouverne le pays.
Quel gâchis !
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mercredi 2 mars 2016
LES MENSONGES D'ÉTAT DE FAURE GNASSINGBÉ
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