L'exemple
de démocratie et de stabilité que donnait le Mali depuis vingt ans
vient d'être mis à terre au grand désespoir de toutes les
personnes de bonne volonté regardant ce pays comme une lueur
d'espoir, dans un continent malade des coups de force.
C'est
le pire qui pouvait arriver à ce pays. Le Mali ne méritait pas
cela. Le Président Amadou Toumani Touré ne méritait pas cela non
plus, à moins de 45 jours d'un scrutin qu'il mettait un point
d'honneur à organiser, afin de consolider l'alternance en passant à
son tour la main à un nouveau Président de la République.
Il
semble que les mutins n'aient pas d'autre revendication que celle
d'être mieux armés pour affronter la rébellion qui sévit dans le
Nord du Mali. "Tout ça pour ça ?" serait-on tenté de
dire. Car à ce jour, rien n'indique que les mutins puissent avoir
une meilleure prise sur le conflit dans le septentrion malien.
Une
chose demeure constante pour la communauté internationale et
africaine : les coups d'État sont à condamner car ils constituent
un facteur de régression et une aventure antinomique au
développement harmonieux d'un pays.
Il
est impératif que les élections présidentielles
prévues
le 29 avril
prochain aient lieu, et le plus tôt sera le mieux, au risque sinon
de plonger
le
pays dans une
spirale que nul
ne peut prévoir
et d'ouvrir “la boîte de pandore” pour l'ensemble du continent.
À
BAS LES COUPS DE FORCE MILITAIRES!
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